Le ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID) a tenu son premier Conseil d’Administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2017, ce vendredi 28 avril à Ouagadougou. Ce CASEM aura pour but de faire le point sur les résultats engrangés au cours de l’année 2017 et de projeter de nouveaux objectifs à atteindre pour le développement d’ici au 31 Décembre 2017. La ministre Hadizatou Rosine Coulibaly/SORI, MINEFID, a présidé la séance d’ouverture dudit CASEM.
Les sessions du CASEM, à entendre Hadizatou Rosine Coulibaly/SORI, constituent un cadre privilégié de réflexion sur les grandes orientations et de pilotage des actions du département. C’est donc le lieu d’ « évaluer les actions menées, d’identifier les difficultés de mise en œuvre et éventuellement de proposer les solutions et réajustements nécessaires pour la réalisation des actions à venir ». Placé sous le thème : « Mutations institutionnelles au sein du MINEFID : quel Plan stratégique pour l’amélioration des performances dans le contexte du budget programme ? », ce présent CASEM sera le lieu pour les acteurs des finances et du développement, de faire le bilan des activités déjà réalisées depuis le 1er janvier 2017 à ce jour, et de définir les directives à suivre pour poser des actions concrètes pour le bonheur des populations, et ce jusqu’au 31 décembre 2017.
Dans cette optique, il sera question pour les membres du ministère des finances de mener des « réflexions et des débats productifs en vue d’une meilleure cohérence et une efficience accrue dans la conduite des différentes reformes en tenant compte (…) des implications induites tant au plan institutionnel qu’organisationnel par l’avènement et la mise en œuvre effective du budget programme », a indiqué la ministre à l’ouverture de ce CASEM. A cet effet, pense-t-elle qu’au sortir de ce CASEM, des propositions concrètes devraient être formulées pour un meilleur accompagnement des sectoriels pour une mise en œuvre réussie de la réforme.
Le ministre appelle les populations à la patience dans leurs attentes pressantes
Les attentes des populations sont très fortes. Ces populations attendent la matérialisation du projet du gouvernement tel que défini dans le Plan de développement économique et Social (PNDES), référentiel du développement du Burkina Faso selon le pouvoir en place. La ministre des finances demande donc aux populations d’être patientes car, à l’entendre, il est difficile de « changer un pays en 24Heures ». Convaincu que les grands chantiers de développement lancés par les gouvernants actuels à travers le PNDES feront le bonheur des populations, Hadizatou Coulibaly/Sori leur demande « un peu de patience » pour constater eux-mêmes les « résultats sur le terrain ». De son avis, « de la décision à la réalisation, il y a un temps qui doit s’écouler ». Pour ce faire, le ministre appelle les populations au civisme fiscale car, à l’entendre, des fonds à mobiliser pour la mise en œuvre du PNDES, 64% de ces fonds devraient être mobilisés à l’interne.
Armand Kinda
Infowakat.net
