La première Conférence d’Afrique francophone sur les Données Ouvertes (CAFDO) s’est ouverte le Jeudi 1er juin 2017 et prendra fin ce samedi 3 juin 2017 à Ouagadougou. Cette conférence, qui a réuni plusieurs pays d’Afrique et d’ailleurs, a été coparrainée par le Système des Nations Unies au Burkina Faso. Metsi MATHETHA, Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso, s’est réjouie d’avoir été choisie pour être Co-marraine de ladite cérémonie. Elle a profité de sa présence à l’ouverture de la cérémonie pour inviter tous les participants à s’investir afin que cette première conférence sur le données ouvertes soit un succès et très bénéfique aux différents pays participants.
Metsi MAKHETHA, Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso pense que l’engagement du Gouvernement du Burkina Faso dans la promotion des Données ouvertes s’est matérialisé par son adhésion « formelle » au « Partenariat pour un Gouvernement Ouvert » lors du sommet mondial tenu à Paris en décembre 2016. Pour elle, l’adhésion du Burkina Faso à ce partenariat exprime la volonté de ce pays de « promouvoir la transparence, la redevabilité et de nouveaux partenariats avec toutes les couches de la société, ainsi que les acteurs du développement ». Cette volonté politique, à en croire la Coordonnatrice résidente des Nations Unies, est aussi reconnue dans la quatrième édition 2017 du rapport mondial Open Data Barometer, où, dit-elle, « des efforts du pays en matière des données ouvertes ont été reconnus ».
Ainsi, le choix du thème : « Apport de Open Data pour l’atteinte des Objectifs de Développement durable » sonne comme un « renfort à l’action mondiale », selon Metsi MAKHETHA. Pour le Système des Nations Unies, l’importance des Technologies de l’Information et de la Communication dans l’amélioration de l’accès et de l’utilisation des données pour tous, la collaboration et la transparence, est un mobile qui pousse les Nation Unies à rendre accessible toutes les informations sur ses programmes et ses financements au Burkina Faso à travers les données cryptées sur « Open UN Burkina ».
A l’ouverture de la cérémonie, Metsi MAKHETHA a invité les participants à « réfléchir sur les voies et moyens qui aideront les gouvernements africains », notamment francophones, à mettre en place l’ « environnement politique et réglementaire » approprié en matière de données ouvertes. Elle estime cependant que les différents travaux en cours donneront des orientations aux différents pays francophones en vue de leur permettre de se doter de lois et réglementation précises sur les règles et les motifs présidant à l’ouverture des données publiques ; de développer des stratégies de renforcement de l’expertise nationale en matière de données ouvertes mais aussi de renforcer l’écosystème entrepreneurial susceptible de susciter des initiatives liées aux données ouvertes.
Pour Hadja Fatimata Ouattara/Sanon Ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes (MDENP), par ailleurs maraine de la cérémonie, cette conférence se veut un tremplin pour le renforcement des capacités des francophones sur la maîtrise des enjeux liés à l’ouverture des données afin que tous les Etats concernés puissent en « tirer le maximum de profit ». De même, elle indique que cette conférence s’inclut dans la volonté des autorités burkinabè de renforcer la démocratie avec toutes « les exigences », en particulier celle de la transparence dans la gestion de la chose publique et de la lutte contre la corruption.
Quant à Metsi MAKHETHA, elle a souhaité que les recommandations de travaux alimentent les thématiques de la réunion de haut niveau sur les données pour, dit-elle, « le développement en Afrique prévue les 29 et 30 juin 2017 à Nairobi au Kenya ».
Armand Kinda
Infowakat.net
