Dans la matinée de ce lundi 21 aout 2017 à l’Assemblée nationale, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a procédé à la signature du livre de condoléance qui a été ouvert par le parlement suite au décès de Salifou Diallo (président de l’Assemblée nationale), survenu le 19 aout 2017 à Paris (France). A en croire le président du Faso, Salifou Diallo est parti mais le combat pour le développement du pays doit se poursuivre.
Voici ses propos à l’issue de la signature du livre de condoléance
« Je suis venu ce matin à l’Assemblée nationale pour signer le livre de condoléance qui a été ouvert par le parlement. C’est une manière encore pour nous de pouvoir réitérer nos sincères condoléances à toute la famille Diallo, a toute la nation entière, à son parti. C’est également l’occasion pour nous de magnifier l’action de Salifou Diallo tout au long de sa vie politique dans notre pays. C’est vrai, plus de trente ans de vie politique que nous avons eu à mener ensemble. Il était tout à fait normal que nous puissions reconnaitre en cette personnalité, un certain nombre de qualité qui telle que son patriotisme mais aussi de reconnaitre qu’il était un homme de conviction et de combat. L’homme propose et Dieu dispose. Il est clair que Salifou Diallo nous a quitté le 19 aout au matin, mais nous devons continuer le combat pour la consolidation de la démocratie, le combat pour le développement économique et social de notre pays, le combat pour la justice. Le combat politique est un combat de longue haleine. Au cours du combat il y en qui tombent et il y en a d’autres qui se relèvent et qui continuent la lutte. C’est pour cela que nous devons dire que la lutte peut se poursuivre. Nous devons continuer le combat pour le développement de notre pays (…) ».
Armand Kinda
Infowakat.net