Le Burkina Faso, à travers le ministère en charge des Affaires étrangères, a célébré officiellement ce lundi 27 mars 2017, la journée internationale de la francophonie placée sous le thème « J’aime, je partage # mon 20 mars ».
La journée internationale de la francophonie est célébrée chaque 20 mars. Cette année, le Burkina Faso l’a célébrée en différé afin de permettre aux élèves qui ont participé au concours pour la promotion de la langue française de participer à la cérémonie. « La célébration en différé de la journée internationale de la francophonie est un évènement plein de symbolisme et constitue un moment privilégié de rencontres et de partage à la grande famille francophonie. Le thème centrale de cette année nous interpelle à plus d’un titre et vise à stimuler la compréhension de la langue française partout dans le monde », a déclaré la secrétaire permanente de la commission nationale pour la francophonie, Stella Eldine Kabré. C’est dans cette optique que le concours pour la promotion de la langue française est organisé en collaboration avec le Bénin, le Niger, le Togo, la Côte d’Ivoire. Les élèves ont compéti les 18 et 20 mars 2017 et la finale internationale du concours se déroulera du 03 au 08 avril à Abidjan. « A travers cette journée, ce sont 84 membres et Etats qui célèbrent les mérites de la francophonie en plus de la promotion de la langue française et de la culture, le développement socio-économique, la recherche de la sécurité et la construction d’une paix durable », a par la suite indiqué la secrétaire permanente de la commission nationale pour la francophonie.
La secrétaire générale de l’organisation internationale de la francophonie, Mickaelle Jean, à travers la voix de la secrétaire permanente de la commission nationale pour la francophonie, Stella Eldine Kabré a mentionné que la journée internationale de la francophonie est l’occasion de mesurer combien la langue française est notre trait d’union sur les cinq continents. De ses propos, cette journée est placée sous le signe du partage, partage de ce que l’on est, de ce que l’on fait, de ce qui nourrit nos convictions et nos engagements. « Que ce 20 mars soit le rendez-vous du donner et du recevoir à l’échelle de la planète. Le grand rendez-vous d’un nouvel humanisme qui se vit aussi en français », a-t-elle laissé entendre. Avant de poursuivre que nous avons, en effet, su faire de la langue française que nous avons en partage un vecteur irremplaçable d’unité avec la richesse de toutes nos diversités, un ensemble soudé et solidaire, un ensemble indivisible toujours plus utile, plus entendu. « Oui, la francophonie est une force de proposition et d’action et une plus-value pour le monde qui a tant besoin de cet humanisme intégrale, de cette humanité promue que nous défendons », a expliqué le porte-parole de secrétaire générale de l’organisation internationale de la francophonie, Stella Eldine Kabré.
Pour la ministre déléguée auprès du ministre en charge des Affaires étrangères, Rita Solange Agneketom, l’importance de la francophonie pour un pays comme le Burkina Faso qui a pour langue officielle le français c’est d’abord d’appartenir à cette grande famille. « Cela nous permet d’affirmer notre solidarité avec les autres pays francophones et de pouvoir contribuer avec les autres pays francophones à atteindre les objectifs et le but visé par cette organisation internationale », a-t-elle souligné.
A noter que l’organisation internationale de la francophonie compte 84 Etats dont 58 membres et 26 observateurs. Elle regroupe une population d’un milliard de personnes environ dont 274 millions de francophones mais aussi, est un acteur influent des relations internationales, selon le porte-voix des ambassadeurs francophones au Burkina Faso, Vincent Le Pape, par ailleurs ambassadeur du Canada au Burkina Faso. Lors du dernier sommet de la francophonie à Madagascar, quatre autres entités ont adhéré à cette organisation. Il s’agit de l’Argentine, de la province du Ontario du Canada, de la Corée du Sud et de la Nouvelle Calédonie. Pour le diplomate canadien, c’est un grand plaisir de participer aujourd’hui à cette cérémonie d’hommage à la francophonie. « Cette communauté francophone en constante évolution devrait atteindre 700 millions de personne en 2050 et 85% en Afrique.
Au nom de tous les ambassadeurs francophones au Burkina Faso, je voudrais réitérer notre soutien au gouvernement burkinabè dans sa lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme qui met en péril l’enseignement dans la partie Nord du pays. Servons-nous de notre langue commune le français pour résister et réaffirmer notre attachement à la liberté, à la tolérance et à la culture », a ajouté Vincent Le Pape.
Bernadette DEMBELE, stagiaire
Infowakat.net
