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Lutte contre le VIH/SIDA et les IST : Une annonce de financement complémentaire de plus de 7 milliards a été faite aux acteurs

Le Conseil national de lutte contre le VIH/Sida et les IST, en collaboration avec le Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, a organisé la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du cadre stratégique national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST (CSN-Sida) 2016-2020 et le Plan d’urgence pour l’accélération de la réponse nationale au VIH 2017-2018. Une annonce supplémentaire de financement de plus de 7 milliards de FCFA a été faite par les partenaires techniques et financiers au sortir de cette table ronde.

Didier Romuald Bakouan SP-CNLS-IST

«Lutte contre le VIH, le SIDA et les IST, facteur de renforcement du capital humain dans le cadre de la mise en œuvre du PNDES 2016-2020 ». C’est sous ce thème que s’est tenue la présente table ronde des bailleurs de fonds.

A entendre David YOUNG, Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers (PTF), l’organisation de cette table ronde permettra de financer et de lutter contre la transmission du VIH/SIDA. Les financements qui y découleront permettront de mettre sous traitement les personnes vivant avec le VIH et de réduire considérablement la transmission du VIH. Les PTF ainsi que les acteurs de lutte contre le sida se font cependant le défi de mettre fin à la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

Hadizatou SORY/COULIBALY, Ministre de l’économie, des Finances et du Développement

Hadizatou SORY/COULIBALY, Ministre de l’économie, des Finances et du Développement (MEFD), a révélé que le cadre stratégique 2016-2020 a un coût global de plus de 116 milliards pour renforcer ce qui a déjà été fait dans le cadre de lutte contre le VIH/sida au Burkina Faso. L’objectif réel de cette conférence, dit-elle, est de « faire en sorte qu’à l’horizon 2030, que l’on n’ait plus de nouvelles infections liées au VIH/Sida ».

Dans cette dynamique, le gouvernement contribue au financement de ce fond à hauteur de plus de 60 milliards de FCFA soit un financement de 12 à 13 milliards par an. « Nous apportons 60% de la réponse, ce qui montre qu’il y a un engagement fort au niveau du Burkina Faso », a indiqué la Ministre. Aussi, en ce qui concerne les gaps de financement, il a été relevé un gap de 10 à 15 milliards FCFA, soit 10 milliards pour le plan normal jusqu’en 2020.

Dans l’intention de massifier les investissements entre 2017-2018 afin d’accélérer la réduction du taux d’infection liée au VIH/SIDA, Hadizatou SORY/COULIBALY a fait savoir que l’Etat burkinabè est en quête de 12 milliards pour avoir un gap de 22 milliards FCFA afin d’espérer à relever les défis liés à la lutte contre le VIH/SIDA. Dans ce sens, la ministre demande une mobilisation commune autour de cette question car, pense-t-elle que « c’est une réponse communautaire. Ce n’est pas seulement le travail du gouvernement ».

Il faut rappeler que les personnes vivant avec le VIH sont en grande majorité les femmes. Sur les causes de cette féminisation de l’infection, la ministre pense que cela est lié au fait que « les femmes ne négocient pas les rapports sexuels ». « Elles subissent », s’est-elle indignée. Ainsi, indique-t-elle dans ce sens que, « de la réponse au besoin de lutte contre le VIH/SIDA, l’on répond également aux questions de droit de la femme ».

Au sortir de la table ronde, Alimatou ZONGO/KABORE, représentante du Directeur général de la coopération à cette à la table ronde des bailleurs de fonds a fait le point des conclusions.

Une vue des participants à la table ronde

C’est ainsi qu’elle a révélé que cette table ronde a abouti à la mobilisation d’un montant d’environ sept (7) milliards de FCFA sur un total de 25 milliards recherchés, soit un taux global de 90% du montant acquis pour la mise œuvre du cadre stratégique national et le plan d’urgence pour la lutte contre le VIH/Sida.

De ce fait, le Secrétaire Permanent du Conseil national de Lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST), Didier Romuald BAKOUAN indique que le secrétariat est ouvert à tous ceux qui ont pris des engagements de financement. Il dit être satisfait de cette table ronde, qui est par ailleurs la 4e en ce qui concerne les tables rondes de mobilisation des ressources, car à l’entendre, de toutes les tables rondes antérieures, « c’est la première fois que l’on atteint un taux de mobilisation de 90% à la fin de la table ronde ».

Armand Kinda
Infowakat.net

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