Le ministère des Mines et des carrières organise du 13 au 14 avril 2017, à Ouagadougou, un atelier national de validation des arrêtés prévus par les textes d’application du code minier. L’objectif global visé est d’adopter les 5 projets d’arrêtés élaborés pour la mise en œuvre pratique des décrets d’applications du code minier.
Depuis le 26 juin 2015, le Burkina Faso a adopté un code minier qui s’inscrit dans la dynamique d’un partenariat gagnant-gagnant entre l’Etat, les sociétés minières et les communautés locales. Ceci, en vue d’une exploitation minière apaisée et participative. Pour la mise en œuvre de ce code minier, 7 décrets ont été adoptés par le gouvernement en décembre 2016. De ces décrets, sont nés les 5 projets d’arrêtés qui seront examinés au cours de cet atelier de 2 jours qui réunit les acteurs du monde minier, ainsi que les municipalités et les OSC.
Pour Mabourlaye Nombré, secrétaire général du ministère des Mines et des carrières, l’adoption de ces projets d’arrêtés permettra d’opérationnaliser les décrets d’application du code minier. Notamment, la mise en œuvre du fonds minier de développement local et des fonds destinés à l’encadrement des exploitations artisanales, innovations majeures du code minier de 2015.
Parlant particulièrement du fonds minier de développement local, Mabourlaye Nombré a informé qu’il a été donné à leur département de constater que des allégations font état d’un certain nombre de facteurs. Lesquels s’avèrent susceptible de remettre en cause sa mise en œuvre conformément à la règlementation minière. De ce fait, il a rassuré qu’ils sont conscient de la place qu’occupe le secteur minier dans le développement socioéconomique de notre pays. Avant d’indiquer aux participants de l’atelier que : « les présents arrêtés soumis à votre amendement sont le fruit de large concertation en phase d’élaboration, afin de prendre en compte toutes les préoccupations de toutes les parties prenantes ». En cela, il les a rappelé qu’il est attendus d’eux, un examen approfondi de ces projets de textes avec professionnalisme.
Abdoul Aziz Diallo, représentant de l’Association des municipalités du Burkina (AMBF), apprécie positivement cette initiative d’inclure les élus locaux dans le processus de validation des arrêtés. A l’en croire, il est important que les élus locaux soient imprégnés des textes avant leurs adoptions. Cela, afin qu’elles puissent être en conformité la volonté des populations. « Nous saluons l’esprit », a-t-il martelé avant de confirmer qu’ils vont jouer efficacement leurs rôles.
Nadège Compaoré
Infowakat.net