L’Organisation mondiale de la santé a annoncé, lundi 24 avril 2017, le lancement prochain d’une grande campagne de vaccination pour tester l’efficacité en conditions réelles du premier vaccin contre le paludisme.
L’OMS entend vacciner au moins 360 000 enfants entre 2018 et 2020. Quatre doses du vaccin doivent être inoculées aux enfants, à 5 mois, 6 mois, 7 mois et 2 ans. Les adultes ne sont pas concernés par cette campagne de vaccination contre le paludisme, maladie aussi appelée malaria.
La campagne sera ciblée sur trois pays : le Kenya, le Ghana et le Malawi.
Le vaccin qui sera testé s’appelle le « Mosquirix », ou RTS, S/ASO1, et cible uniquement les enfants en bas âge. Il est développé depuis les années 1980 par le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) en partenariat avec l’ONG Path Malaria Vaccine Initiative. Il s’agit du vaccin le plus avancé, et il a reçu en juillet 2015 un avis positif de l’Agence européenne du médicament.
Selon LACROIX son efficacité est limitée : il ne protège que contre les parasites de type Plasmodium falciparum, la forme la plus répandue, et non contre les autres plasmodiums qui peuvent également transmettre le paludisme. Il permet surtout de réduire de 40 % le nombre d’épisodes paludiques, et ce pendant une période d’au moins quatre ans et demi, selon des tests menés sur 15 000 personnes entre 2009 et 2014.
Fariska Barsan
Infowakat.net