Actualité Burkina Société

Procès des ex RSP : 5 à 20 ans de prison ferme requis contre les accusés pour « complot militaire »

Le procès du caporal Madi Ouédraogo ainsi que de ses acolytes au nombre de 28 qui a débuté le mardi 20 décembre 2016 à la Justice Militaire de Ouagadougou se poursuit toujours. Les chefs d’accusation sont principalement l’association de malfaiteur et la détention illégale d’armes et de munitions de guerre, sont entendu tour à tour devant le tribunal militaire sur ces faits. Suite à la volonté du tribunal de requalifier les accusations en complot militaire l’audience du 12 janvier dernier avait été reporté à ce jour 16 janvier 2016 pour permettre aux avocats de préparer leur plaidoirie.

Le tribunal militaire accuse tous les accusés de n’avoir pas rendu compte à leur hiérarchie de la reunion qui se tenait chez le caporal Madi Ouedraogo dont l’objet etait de libérer les généraux de la MACA. Et pour cette attitude, le tribunal deduit donc qu’ils ont entendu et adheré au projet. A cet effet, le tribunal estime qu’il y a eu resolution arrêté et que cette infraction est caractérisée en complot militaire tel que prévue à l’article 190.

Le ministere publique requiert 20 ans d’emprisonement ferme contre Ouédraogo Madi, Zallé Mahamadi et Ladji pour être reconnu dirigéant du projet de libération des généraux de la MACA.

Le conseil de Zallé Mahamdi a estimé que le scénario monté contre son client est mal ficelé car accusé de fomenter un plan pour libérer des généraux de concert avec ses frères d’armes. Laccusé ayant donc réintégré ses armes après la dissolution du RSP. Son conseil estime que son client ne pouvait pas attaquer Yimdi ni la MACA avec un pistolet automatique rouillé que lui avait confié Aro Atina pour la réintégration. Le conseil demande la clémence du président du tribunal pour les accusations qui pèsent sur ces clients que sont Ouédraogo Moussa et Zallé Mahamadi.

La plaidoirie des conseils vient de commencer avec Me AHMED Ouédraogo pour plaider en faveur de GUIRA GILBERT, Beau frère de Ladji. Guira Gilbert et poursuivi pour detention illégale d’armes a feu. Le conseil estime que la place de son client ne se trouve plus en prison. Il demande la clémence du tribunal.

Lire aussi : Procès des Ex-RSP : l’interrogatoire des accusés continue

Me arnaud ouédraogo plaide pour Sanou Bakary. La suite de ce procès jusqu’à la fin portera la marque de son debut. Il a dmandé au tribunal de retirer l’enregistrement qui a fait l’objet des débats.

En ce qui concerne la requalification des faits d’association de malfaiteurs en complot militaire, le conseil a estimé qu’après cette requalification des faits, les accusés devraient être entendu sur ce fait avant d’être inculpé. Il demande cependant qu’on revoit la peine en deça de la minima.

Lors de sa plaidoirie le commissaire du gouvernement à relaxé Coulibaly Patrice, Malboné Alexis, Gansoré Jean-Jacques. Il a requis des condamnations allant de 5 à 20 ans pour chacun des autres accusés selon l’ampleur du crime de chacun d’entre eux.

Pour Me Arnaud Ouédraogo, aucune preuve ne prouve que son client Sanou Bakary est impliqué dans les charges qui sont retenues contre lui. Il qualifie de glissement conceptuel le fait que le commissaire du gouvernement ait estimé que si les accusés n’ont pas rendu compte de la rencontre à leur hierarchie, c’est dire qu’ils sont impliqués.

Me Regis BONKOUNGOU conseil de ARO ATINA, ayant estimé que son client devrait être lavé de toutes les accusations qui pèsent sur lui, a demandé la clémence du président du tribunal au cas ou l’on arrivera a le condamner.

Le conseil de l’accusé Tamboura Sékou fut le dernier avant la suspension de l’audience. Après la plaidoirie de son conseil l’accusé a fait savoir qu’il ne s’inclinera pas devant qui que ce soit pour demander sa clémence. « Je suis un homme et un homme reste un homme. J’encaisse les 10 ans et si Dieu  dit un jour que je verrai ma mère pour lui demander pardon de l’avoir pas informé que je suis en prison, je le ferai » à-t-il dit.

Quant à Me Daboné, il plaide pour l’accusé Ouédraogo Moussa et demande sa libération immédiate car le parquet n’a aucun élément qui prouve qu’il à été à la réunion chez Madi Ouédraogo. Me Daboné revèle que ce que Madi à dévoilé sur le plan de Zida est réel car Madi leur aurait montré une vidéo sur l’arrestation de ceux qui avait accepté le plan de Zida. Dans la vidéo il apparait donc les hauts gradés qui avaient été mis au courant de l’arrestation. Ces preuves ont donc été versées au dossiers, selon le conseil.

Aussi a-t-il fait savoir que cette thèse a été corroboré par une lettre du MBDHP au chef de commandement faisant état de la condition difficile dans laquelle ces gens étaient detenus. De ce fait, Me Daboné affirme que les déclarations de Madi restent une réalité.

A suivre

Armand Kinda

infowakat.net

ARTICLES SIMILAIRES

Soutien aux personnes vivant avec un handicap : des motocyclettes et un forage pour la Coordination des associations de la province du Nahouri

INFOWAKAT

Ouagadougou : Désencombrement du domaine public

INFOWAKAT

« Le destin commun de l’Europe se joue en Afrique » (général François Lecointre)

INFOWAKAT

Crise énergétique au Mali : le Niger prêt à livrer 150 millions de litres de gasoil pour pallier la situation

INFOWAKAT

Alliance des États du Sahel : La force conjointe neutralise de nombreux terroristes

INFOWAKAT

TOENI : DES GENDARMES REPARENT UN MOULIN EN PANNE DEPUIS DES MOIS

INFOWAKAT

Laisser un Commentaire

Infowakat

GRATUIT
VOIR