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Procès Lopez contre Nogo : « Ceux qui ne veulent pas qu’on les critiques devront s’y habituer… », Safiatou Lopez

Le procès opposant Idrissa Nogo, ex président du Mouvement Plus rien Ne sera comme Avant (MPRESCA) et Safiatou Lopez/Zongo initialement prévu ce jeudi 21 Septembre 2017 a été reporté à une date ultérieure. Pour cause, les avocats de la défense entendent d’abord faire connaissance des « nouvelles pièces » qui leur ont été soumises. Dame Lopez n’est pas passé sous silence cette affaire qui l’épingle en premier lieu.

Philippe Ouedraogo SG du BNECI

Sur les faits de complicité pour diffamation sur la personne de Idrissa NOGO, difficile pour Safiatou Lopez/zongo, principale accusée dans cette affaire de reconnaitre les faits à lui reprocher. « Moi je pense que des enregistrements sauvages il y en a », s’est-elle justifiée en faisant allusion à la bande sonore de sa conversation « intime » avec Idrissa Nogo, qui avait envahi les réseaux sociaux courant le mois de juillet 2017. Cette bande sonore, à en croire certaines opinions, a été diffusée sur les réseaux sociaux par une personne de « mauvaise foi » ayant pour seul but de « salir » la réputation du sieur Idrissa Nogo.

Mais à savoir si dame Lopez a connaissance de l’auteur de la diffusion de cette conversation téléphonique sur les réseaux sociaux, la réponse reste négative. « Non ! Je ne peux pas dire qui a mis les écoutes téléphoniques sur les réseaux sociaux. Moi-même j’ai appris que partout dans les services, on y entendait les audio. Difficile de trouver la provenance parce que, même de l’extérieur, des gens peuvent balancer ces écoutes sur les réseaux sociaux », a-t-elle soutenu.

Face à cette accusation qui pèse sur elle, Dame Lopèz dit connaitre ses détracteurs. « Ce qui est sûr et certain, je fais face à une cabale qui ne dit pas son nom puisque les mêmes plaignants ont eu à appeler des camardes pour leur dire qui a pris l’avocat pour eux, et qui a vu qui pour trouver des gens pour se venger, qui a dit de trouver qui, qui a la promesse d’être nommé Conseiller à la présidence (…) », confie-t-elle avant de dévoiler certaines allégations de personnes extérieures qui lui sont parvenues. « On a dit qu’avant ils étaient deux mais maintenant c’est elle qui dérange le régime », a-t-elle ajouté en précisant que cette information leur est parvenue « depuis quelques mois ». Dame Lopez estime être la cible de plusieurs personnes qui ne partagent pas ses idéaux. « Sinon, voyez vous-mêmes. Quelqu’un prend son téléphone et t’appelle, l’enregistrement est dehors, on te convoque en justice, on te fait une citation à comparaitre et d’après certains des plaignants qui ont appelé des camarades disent avoir été guidés dans cette affaire. C’est eux-mêmes qui le disent », s’est-elle insurgée.

« Même en prison je continuerai de donner mon point de vue sur la gouvernance »

Les différentes accusations qui pèsent contre dame Lopez, semble-t-il, ne freineront pas sa lutte pour la veille citoyenne. Cette affaire-ci, dit-elle, ne peut pas nous empêcher de jouer notre rôle de veille.  « Nous allons continuer à jouer pleinement notre rôle de veille», a-t-elle insisté. Son combat pour la bonne gouvernance n’est pas exempt de critiques constructives selon elle. « Ceux qui ne veulent pas qu’on les critiques devront s’y habituer parce que même en prison je dénoncerai toujours », assène-t-elle avant d’ajouter : « Même en prison je continuerai de donner mon point de vue sur la gouvernance parce que la chose de l’Etat, c’est la chose commune. D’ailleurs il y a des prisonniers qui me dépassent. Pourquoi aurai-je peur ? Si je dois aller en prison j’irai en prison. Mais je serai fier d’aller en prison pour de telles affaires afin que tout le monde sache que c’est un règlement de compte ourdi contre ma personne. Donc je reste sereine ».

« C’est un complot ourdi contre moi »

Pour dame Lopez, ces accusations ne sont qu’un simple « complot ourdi » contre sa personne. « Mes détracteurs ont créé le réseau Dignité en complicité avec certaines personnes dont Ali Badra, un affilié au Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), Guiro, militant du MPP, Michel Rabo, MPP, et Nogo, Conseiller MPP », a-t-elle insinué, expliquant par la suite que lors de la création de réseau dignité, les responsables dudit réseau ont soutenu « ouvertement » que leur Organisation était née pour la « combattre ». Deux jours après l’installation du réseau Dignité, précise-t-elle, « Idrissa Nogo part sur une station radio pour m’invectiver. Alors le lendemain de cet épisode, il m’appelle et cette communication se trouve sur la place publique. Que voulez-vous que je dise? Moi j’écoute et je regarde ».

Armand Kinda
Infowakat.net

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