Dans le cadre du projet capital, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), avec le soutien financier de l’Union européenne et le concours des groupes ACP ont offert un scanner de films à l’Institut imagine de Ouagadougou, ce vendredi 3 mars 2017.
Depuis 2014, l’Organisation international de la francophonie, avec la contribution financière de l’Union européenne et le concours des groupes ACP, a mis en œuvre le projet capital numérique d’un coût 500 000 euros, soit environ 400 millions de F CFA. Visant à valoriser le patrimoine audiovisuel par la restauration des anciennes œuvres, ce projet implique 5 autres partenaires que sont l’UEMOA, le CIRTEF, INA, l’Institut imagine, Côte ouest audiovisuel et Son.
Selon le chargé de Cinéma et audiovisuel de l’OIF, Pierre Barrot, l’opération capital numérique a déjà permis l’élaboration d’une directive visant à instaurer le dépôt légal audiovisuel en Afrique de l’Ouest et la remise en circulation de 120 heures de films et séries devenus indisponible, faute de copies numériques. Il a également expliqué que ce projet a favorisé la création d’Archibald, un système d’échange d’archives entre télévisions d’Afriques francophones et la production de 2 séries à bases d’archives.
C’est donc dans le cadre de l’exécution de projet, que l’Institut imagine de Ouagadougou a reçu un scanner de films, d’un coût de 60 000 euros, soit environ 40 millions de F CFA. Après la réception dudit scanner, c’est tout joyeux, que le fondateur de l’institut a manifesté sa reconnaissance aux donateurs.
A l’en croire, cette machine leur permettra de préserver sous une forme plus actuelle, des films qui ont en train de se détériorer. En cela, Gaston Kaboré a fait savoir qu’ils travailleront en étroite collaboration avec le Centre national des archives du Burkina Faso : « afin de pouvoir mettre à la disposition de tous, les œuvres de l’histoire burkinabè qui seront sauvés ».
Nadège Compaoré
Infowakat.net