Le Burkina Faso est l’un des pays de l’Afrique Occidentale qui possède un climat tropical de type soudano-sahélien. Ce climat étant caractérisé par 2 saisons à savoir une saison pluvieuse de 3 à 4 mois l’année et une saison sèche de 8 à 9 mois, ne favorise pas un développement des activités agricoles du fait de l’insuffisance des pluies. Et c’est pour tenter de résoudre ce problème climatique que ce jeune étudiant de 25 ans du nom de Salga Silvère a mis en place le TENSIS SYSTEM, une théorie qui devrait permettre d’ajouter une 2e saison pluvieuse au pays des hommes intègres.
Née le 20 juin 1991, ce jeune homme originaire de Koupela entend faire des merveilles climatiques au Burkina Faso. En effet, ce jeune chercheur indépendant, titulaire d’une licence en géographie à l’Université de Ouagadougou se dit capable de créer une 2e saison pluvieuse au Burkina Faso. Pour cela, cette saison « maitrisé par l’homme », sera situé entre mi-janvier et fin mai.
Et cette ambition qui pourrait bouleverser l’économie du Burkina, Silvère Salga l’a résumé en une théorie qu’il a nommé : « Tensoaba irrigation system (TENSIS SYSTEM) ».
A en croire Silvère Salga, c’est suite au constat de l’insuffisance des pluies au Burkina Faso, de la propagation de la sécheresse et de la désertification du fait des changements climatiques, qu’est née son ambition de créer une 2e saison pluvieuse. Et pour y arrivé, ce passionné de recherche scientifique entend exploiter les changements climatiques actuels, car selon lui, on peut y tirer des éléments positif.
Transformer tout ce qui est aride en humide
« Mon objectif est de transformer tout ce qui est aride en humide, tout ce qui est pays sec, en pays humide, et tout ce qui est climat tropical sec, en climat tropical humide », mentionne-t-il. Avant d’ajouter « Mon principe est de créer une saison pluvieuse sans être tributaire d’aléas climatiques. La terre étant constituée à 70% d’eau, je ne peux pas comprendre qu’il y a tant d’eau et que cette portion de 30% de terre n’arrive pas à avoir assez d’eau ».
Pour ce faire, Silvère Salga dit s’être inspiré de ces cours de 4e sur la distillation de l’eau pour aboutir à sa théorie. Le principe élémentaire du cycle de l’eau étant l’évaporation, la condensation, la formation des nuages, les précipitations et les pluies, il compte exploiter ce cycle de l’eau pour juste faire un transfert des vapeurs d’eau océaniques jusqu’à l’intérieur des continents, via l’atmosphère.
De ce fait, il note « J’ai pu trouver comme bon nombre de climatologue que l’évaporation est continuelle et que malheureusement de ces masses d’eau qui s’élèvent dans le ciel, il y a qu’une minuscule partie qui arrive à se condenser au niveau des côtes et tombe au sol forme de pluies, ce qui explique qu’il pleuve beaucoup dans des pays comme la côte d’ivoire ».
Comment créer une 2e saison pluvieuse dans un pays à climat tropical de type soudano-sahélien?
Et sa technique consiste à transférer les masses d’eaux qui chôment au-dessus des océans jusqu’à l’intérieur des continents et ensuite provoquer la pluie. Son principe consistera donc à tirer ces vapeurs d’eau qui sont au niveau des océans, par exemple de l’océan atlantique jusqu’à l’intérieur du continent africain, et faire pleuvoir et arroser des pays comme le Burkina et le Niger.
Et pour tirer ces vapeurs d’eau, le jeune chercheur a justifié que cela sera possible grâce à un simple appât gigantesque constitué d’élément susceptible de tirer cette vapeur qui sera implanté au niveau du Burkina. D’après ce scientifique en herbe, c’est une sorte d’aimant atmosphérique qui sera chargé de tirer la vapeur d’eau depuis les océans jusqu’à la hauteur des continents. Et par une 2e étape des générateurs au sol enverront des éléments condensateurs pour que ces nuages se condensent et provoque des pluies.
« Avec ce système, nous pourrons n’importe quel coin du globe à n’importe quel moment, comme nous le souhaitons », se réjouit Silvère Salga.
Cependant, le jeune scientifique a tenu à préciser que son procédé est loin de celui de l’Opération Saaga, car cette opération consiste à juste transformer des nuages déjà formé en pluies.
Aussi a-t-il rassuré que sa théorie ne pourra en aucun être à l’origine de l’accélération des changements climatiques, dans notre pays, voire dans le monde.
Nadège Compaoré
Infowakat.net
