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Santé sexuelle et de la reproduction des jeunes : SOS/JD opte pour la capitalisation de bonnes pratiques

L’association SOS jeunesse et défis (SOS/JD) en collaboration avec  l’ONG ASMADE organise un atelier de deux (2) jours, du 24 au 25 novembre 2016, qui vise à la capitalisation des bonnes pratiques des différentes interventions sur la Santé sexuelle et de la Reproduction (SSR) pour leur prise en compte dans le plan d’accélération de la planification familiale 2016-2020. L’ouverture de l’atelier a eu lieu dans la matinée de jeudi 24 novembre 2016 à Ouagadougou et doit réunir plus de 55 participants.

Célestin Compaoré, Coordonnateur de SOS/JD
Célestin Compaoré, Coordonnateur de SOS/JD

Plus de 55 participants issus du sous-groupe jeune du GT/SR et d’autres organisations leaders de promotion de la santé sexuelle de reproduction et de la planification familiale (SSR/PF) sont attendus à cet atelier. Pendant deux jours, les participants seront amenés à identifier les meilleures pratiques en matière de Santé Sexuelle et Reproduction (SSR) des jeunes. Cadre d’échange et de partage, cet atelier permettra aux participants d’identifier les meilleurs pratiques en matière de SSR des adolescents et des jeunes en termes d’efficacité et d’efficience ; d’élaborer un recueil synthétique sur les bonnes pratiques en matière de promotion de la santé de la reproduction au profit des jeunes qui ont fait leurs preuves, et enfin de transmettre, au ministère de la santé et à l’équipe d’évaluation du plan planning familial (PF) du Burkina, une synthèse des bonnes pratiques en matière de SR des adolescents et des jeunes en vue de leurs prises en compte dans le prochain plan d’accélération.

Ramatou Sawadogo,  Directrice de la santé et de la famille (DSF)
Ramatou Sawadogo, Directrice de la santé et de la famille (DSF)

Selon Célestin Compaoré, Coordonnateur de SOS/JD, le présent atelier tient lieu de partage et de capitalisation de bonnes pratiques en matière de SR des jeunes et cela à travers une dynamique d’échanges entre les acteurs tant au niveau des acteurs de la société civile, des partenaires au développement et du ministère de la santé à travers la Directrice de la santé et de la famille (DSF). Aussi, à travers ces 2 jours de réflexion, « il sera question d’identifier, de promouvoir et de partage d’expérience à travers des projets innovants visant à favoriser l’accès des jeunes et des adolescents aux services SR/PF cela à travers les différentes actions que les acteurs mettent en œuvre au Burkina Faso », a-t-il ajouté. Et selon lui, une telle initiative vise la prise en compte des adolescents  et des jeunes dans les plans PF budgétés des pays et à promouvoir les échanges d’expériences et la promotion des actions à hauts impacts en direction des communautés en vue de faciliter leur accès aux services SR/PF.

Pour Ramatou Sawadogo, DSF, cet atelier permettra de mieux apprécier les réalisations des différentes interventions en matière de SSR, les effets et changements induits chez les usagers, la perception des usagers et les enseignements tirés.

Les participants à l’atelier de capitalisation de bonnes pratiques en matière de SSR
Les participants à l’atelier de capitalisation de bonnes pratiques en matière de SSR

A l’en croire, la capitalisation peut se résumer en une démarche permettant de valoriser les connaissances, les informations et les compétences existantes ou une formalisation des connaissances et savoir-faire, qui évite de les perdre et favorise leur utilisation par d’autres. A l’entendre, cet atelier constitue un pas décisif dans la synergie d’action des acteurs de développement et même de l’Etat dans la synergie d’action des acteurs de perspicacité, les questions de santé sexuelle et de la reproduction. « Cet atelier nous permettra en effet de nous familiariser entre acteurs intervenant dans les questions de SSR », a-t-elle soutenu.

De la Planification Familiale (PF) au Burkina Faso, Rasmata Sawadogo a fait savoir cette question demeure essentielle. « Nous avons toujours des indicateurs qui demeurent à améliorer » ; a-t-elle confié avant de révélé que la prévalence en matière de contraception est actuellement à 22,5% et, a-t-elle dit, « cela demeure insuffisant ». A l’en croire, la planification familiale est une intervention porteuse en matière de réduction du taux de mortalité des femmes. Elle permet de réduire de 30% cette mortalité. Le besoin non couvert en matière de PF demeure important et est estimé à 20% au Burkina Faso, d’où la nécessité, selon la directrice de la santé et de la famille,  de renforcer les actions pour que les indicateurs s’améliorent.

Armand Kinda

Infowakat.net

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