La Confédération Nationale des Travailleurs du Burkina (CNTB) tient son douzième (12e) congrès ordinaire du 1er au 2 septembre à Ouagadougou. Le thème, « Construire une CNTB forte pour défendre les droits des travailleurs et la promotion du travail décent », a été la boussole de chaque participant venu du monde entier pour ce congrès. Le Ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Clément P. Sawadogo, présent à l’ouverture de ce congrès, a encore renouvelé le soutien du gouvernement à toutes les structures syndicales dans le respect des droits des travailleurs du pays.
Les participants venus de différents pays d’Afrique et d’Europe ont pris part à ce congrès auquel ils ont tous accordé du crédit. Tous les intervenants, ivoirien, nigérien béninois, burkinabè, belge, etc. ont reconnu que le succès ne sera acquis que dans la paix, la solidarité et la cohésion sociale. Pour certains, « la solidarité est et demeure une valeur fondamentale des travailleurs » car ils estiment qu’on ne peut construire une CNTB forte que par le dialogue et la solidarité. Pour ce faire, le président du mois du CNTB, Inoussa Nana, estime que le mouvement doit relever d’énormes défis pour préserver le droit des travailleurs. Pour cela, dit-il, « on doit se battre pour la défense du droit du travailleur et la promotion du dialogue ». Pour le président AVC-CSC, Marc Leemans, les défis sont devant tous les membres des structures syndicales et il reste de plus important, selon lui, à les construire et à les réussir par eux même.
Le Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, Clément P. Sawadogo, présent à l’ouverture de ce 12e congrès ordinaire de la CNTB a laissé entendre que le gouvernement est toujours prêt au dialogue, à la concertation avec le monde syndical. Pour ce faire, dit-il, « le gouvernement mettra tout en œuvre dans les limites de ses capacités, pour cheminer dans la recherche des solutions et dans la résolution des préoccupations qui se posent au monde des travailleurs ».
Augustin Hien, Secrétaire Général de la CNTB, a fait savoir aux participants que ce congrès est un acte statutaire qui recommande que tous les quatre (04) ans l’on puisse marquer une halte pour revisiter les actions que la CNTB a posé afin de pouvoir évaluer ce que les mandats leur ont confié et de proposer à la lumière de ces critiques une stratégie pour faire face aux nombreux défis du monde du travail.
Ce congrès sera donc le lieu d’adopter le rapport du Secrétaire général et du bureau confédéral, du financier et des commissaires au compte. La CNTB a connu des difficultés en janvier 2015, qui ont fait l’objet de sanction de certains de leurs camarades. Il révèle que « ce fait sera examiné de même que les demandes d’affiliation d’organisation syndicale ». Aussi, une refondation des textes fondamentaux du CNTB, des statuts et des règlements intérieurs sera-t-elle faite pour leur permettre d’être en phase avec les réalités du moment. Il appelle les militants des différentes structures syndicales du monde entier à faire confiances à leurs instances afin de travailler dans la solidarité. « Nous devons travailler avec les organisations syndicales pour donc développer ensemble ce pays », a-t-il conclu.
Armand Kinda
Infowakat.net
