L’association Afrique’ERE a débuté ce vendredi 04 novembre 2016, les activités de sa première journée de l’engagement pour l’éducation environnementale. Penser des actions pour rétablir la relation entre l’homme et son environnement, voilà ce qui réunit les participants.
Réunir les acteurs autour de la thématique de l’éducation environnementale. C’est l’objectif de la 1ère journée de l’engagement pour l’éducation environnementale, lancé ce vendredi 04 novembre 2016. Initié par l’association Afrique’ERE, il s’agira de penser des actions qui pourront permettre une meilleure implication des citoyens dans la préservation de l’environnement. Selon la présidente de Afrique’ERE, c’est le gage de l’atteinte de meilleurs résultats. « Si le citoyen n’est pas éduqué, toutes les initiatives sont vouées à l’échec », a soutenu Rosalie Ouédraogo.
Pour la présidente de Afrique’ERE, la 1ère journée de l’engagement pour l’éducation environnementale est un cadre d’expression pour trouver les meilleures stratégies afin d’éduquer le citoyen. Ainsi, les participants vont passer en revue, la stratégie nationale en matière d’éducation environnementale ainsi que les mécanismes de mobilisation de la ressource humaine et financière. A terme, c’est un plan stratégique devant couvrir les deux années à venir qui est attendu.
Faire de l’éducation environnementale, la clé du développement durable
Pour le représentant du ministre en charge de l’environnement, patron de la cérémonie, la préservation de l’environnement est devenue un enjeu important, tant il touche tous les secteurs d’activité. Aussi, a-t-il invité chaque burkinabè à poser des actions. « L’environnement se meurt », a alerté Rasmané Ouédraogo. Il est suivi dans ses propos par Rosalie Ouédraogo selon qui, « Nous devons changer nos habitudes parce que notre survie en dépend ».
Parrain de la cérémonie, l’ambassadeur du Maroc a salué l’initiative. Fahrat Bouazza a laissé entendre que son pays a acquis des expériences dans le domaine de la préservation de l’environnement, et qui sont partagé avec d’autres pays dont le Burkina. D’ailleurs, le royaume chérifien accueille lundi prochain la Conférence des parties (COP 22) qui va discuter des défis environnementaux. Aussi, a-t-il émis le vœu que cette réunion ne soit pas simplement un rendez-vous de plus. « Si Paris a été celui de la résolution, nous souhaitons que Marrakech soit celui de l’action », a-t-il conclu.
Nouroudine Lenoble LOUGUE
Infowakat.net
