Un parti politique sur trois est concerné par la mise en garde selon le gouvernement burkinabè. Il leur demande d’éviter la « suspension » ou la « dissolution » en organisant des congrès ou des assemblées générales d’ici le 31 août, pour renouveler leurs directoires comme le prévoit la loi.
Selon le gouvernement, certains partis politiques n’ont jamais renouvelé leurs directoires depuis au moins deux (2) voire six (6) ans. D’autres « n’ont plus organisé de congrès ou d’assemblées générales pour renouveler, comme le prévoit la loi, leurs directoires depuis au moins deux ans pour certains, six ans pour d’autres« , a dénoncé le ministère en charge des Libertés publiques. Il les appelle par ailleurs à le faire d’ici au « mercredi 31 août 2016 », au risque de s’y voir contraindre par la loi selon AFP.
Quelque 42 partis sur les 145 que compte le Burkina Faso, soit près d’un tiers des formations politiques, sont dans l’illégalité, a indiqué le ministère en charge des Libertés publiques dans un communiqué.
Ils pourraient également faire l’objet d’une « suspension » ou d’une « dissolution pure et simple », a précisé à l’AFP le directeur des Libertés publiques, Kayaba Aristide Béré.
Fariska Barsan
infowakat.net