La cérémonie de clôture du 2e congrès ordinaire du MPP s’est tenue ce dimanche 12 mars 2017, à Ouagadougou. Durant 3 jours, les membres du parti de la majorité ont porté leurs réflexions sur les actions du gouvernement et la vie du parti.
Du 10 au 12 mars 2017, les militants du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) étaient réunis en conclave à Ouagadougou en raison du 2e Congrès ordinaire du parti.
En effet, l’un des plus grands axes de ce congrès a été le renouvellement du Bureau exécutif national. Et, c’est Salif Diallo, président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso qui a été voté, président du parti, suivi de Simon Compaoré, actuel ministre de la sécurité, comme 1er vice-président et Clément Sawadogo, ministre en charge de la Fonction publique, comme 2e vice-président. Et comme surprise a cet congrès nous avons assisté a l’entrée de Paul Kaba Thieba actuel premier ministre dans le parti. Le nouveau président du parti a laissé entendre que la presence de Paul Kaba Thieba dans le parti n’est pas chose nouvelle car même étant hors du Burkina Faso il a toujours apporté un soutien indefectiblé au parti.
Concernant le parti, Salif Diallo a laissé entendre que le congrès a entre autres demander le recadrage du parti, afin de lui permettre d’avoir un contrôle sur les maillons stratégiques de l’appareil d’Etat en vue de garantir une mise en œuvre réussie des engagements pris auprès du peuple burkinabè. Aussi, il a mentionné que les congressistes ont proposé la mise en place de cellules de suivi de la mise en œuvre du PNDES.
Par ailleurs, le président a révélé que le congrès s’est également appesanti sur la question du terrorisme. En cela, il a dit qu’ils ont invité le gouvernement à mettre à la disposition des Forces de défense et de sécurité, des moyens conséquents pour la défense de l’intégralité territoriale du pays. « Le congrès a encouragé le gouvernement à soutenir et à promouvoir une coopération sous régionale notamment au sein du G5 sahel », a-t-il affirmé.
A en croire le nouveau président du parti, Salif Diallo, les congressistes ont été nombreux à considérer l’opérationnalisation et la matérialisation du PNDES comme des éléments centraux pour l’instauration d’une nouvelle ère de progrès et de démocratie au Burkina. Ainsi, il a expliqué que dans cette perspective, le congrès a fait des recommandations à l’endroit du gouvernement.
« Le congrès a affirmé et réaffirmé notre identité de parti Social-démocrate au service du peuple », a-t-il insisté. Avant d’expliquer que c’est avec beaucoup de détermination et d’humilité qu’il accepte la responsabilité de la Direction politique nationale.
Nadège Compaoré
Infowakat.net