Le bimensuel d’information juridique « Le chemin du Droit », dans le cadre de ses activités annuelles, a convié les hommes de médias ce vendredi 4 novembre 2016 à Ouagadougou en vue de leur décliner les différentes articulations des activités qui feront l’ossature de la 2e édition du salon du droit qui aura lieu du 10 au 12 novembre prochain à la Maison du peuple. Ce salon, à en croire les conférenciers, sera un espace propice à tout le public de mieux s’imprégner des différents secrets qui se cachent derrière la robe noire des juges et des magistrats et du fonctionnement des institutions juridiques.
Après avoir dressé un bilan positif de la précédente édition du salon où l’on a noté une satisfaction à 80% (seule la nuit du mérite n’a pas pu se tenir à la 1re édition pour des raisons de contraintes budgétaire), les promoteurs du salon du droit ont estimé important de relancer la 2e édition de ce salon. « Collaboration entre justice et justiciable : enjeux et défis ». C’est ce thème qui a été retenu pour cette 2e édition du salon du droit qui se tiendra du 10 au 12 novembre 2016 à la Maison du peuple. Pour les promoteurs du salon, « le choix de ce thème n’est pas fortuit », dans la mesure où le contexte national est plus que jamais marqué par un intéressement très poussé des Burkinabès, des personnes vivant sur le territoire ainsi que des partenaires, par le fonctionnement de la justice d’une part, et par une défiance des justiciables des décisions de justice d’autre part. « Le choix de ce thème permettra donc de déboucher sur des recommandations qui seront transmises aux autorités compétentes », a laissé entendre Dieudonné Lankoandé, promoteur du salon et Directeur de publication du bimensuel d’information « Le chemin du Droit ». Pour lui, le salon permettra aux jeunes burkinabè de se découvrir, de partager, de mieux connaitre le fonctionnaire des institutions démocratiques burkinabè ainsi que des entreprises privées de la place.
Qui doit participer au salon du droit ?
« Le salon du droit est un évènement entièrement consacré à tout le public burkinabè, aux justiciables, aux juristes, aux associations, aux ONG, aux universités et aux entreprises. C’est donc un espace de réflexion et d’affaires dédié aux personnes physiques et morales afin de partager les meilleures pratiques, de débattre des problématiques urgentes liées à la justice de façon générale et de nouer des relations », a relevé Dieudonné Lankoandé.
Les activités qui feront l’ossature du salon
Ce salon sera marqué par des expositions ventes de produits et services liés au droit. Aussi, faut-il noter les consultations juridiques avec les notaires, les huissiers de justice et les avocats ainsi que l’organisation d’un concours de plaidoirie pour les étudiants de niveau Licence et Master des universités publiques et privées. Une soirée de remise des trophées du Droit viendra faire tomber le rideau sur la 2e édition.
Du budget alloué à cet évènement combien important qui fera naitre un espoir de réconciliation et de cohésion entre la justice et les justiciables, dans un contexte où la justice est vu d’un mauvais œil par les Burkinabè, Dieudonné Lankoandé nous révèle que pour cette 2e édition, il sera mobilisé la somme de neuf (09) millions de FCFA pour la réussite de l’évènement. Le promoteur nous confie que ce budget est à 80% mobilisé et a rassuré que tout sera mis en œuvre pour que cet évènement soit un succès.
Armand Kinda
Infowakat.net