Suite aux affrontements entre jeunes et miliciens Koglweogo dans le quartier Zongo de Ouagadougou, la police a procédé à l’interpellation de quelques dizaines des membres des groupes d’autodéfense Koglweogo. Par la suite, 32 d’entre eux ont été déférés devant le parquet du Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou.
Selon nos informations, l’audition des mis en cause se poursuit au parquet du TGI. Et vraisemblablement, plusieurs charges notamment la détention illégale d’armes, les coups et blessures volontaires pourraient être retenues contre eux. Si le parquet venait à retenir des charges, les koglweogo feraient l’objet d’un procès suivant la procédure du flagrant délit. Si l’on s’en tient aux faits, cette hypothèse est plus que probable.
Pour rappel, en fin de semaine dernière, des affrontements ont opposé ‘’une unité’’ des koglweogo à des jeunes, dans le quartier Zongo de Ouagadougou. Un premier bilan a fait état de 5 blessés dont certains par balle, dans les rangs des jeunes du quartier. Après l’intervention des forces de l’ordre qui a débouché sur l’arrestation de nombreux Koglweogo, les jeunes ont incendié les effets de leurs adversaires du jour.
Aussi, les jours suivants des manifestants ont-ils barricadé la route nationale numéro 1, pour disent-ils « exiger la libération des koglweogo arrêtés suite aux affrontements de Zongo. » Sans ménagement, l’intervention des forces de sécurité avaient dégagé la route.
La rédaction
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