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Gestion du pouvoir d’Etat : « A chacun sa part de comptabilité », Achille Tapsoba du CDP

En prélude au congrès du parti Congrès pour le Progrès et la Démocratie (CDP) qui se tiendra du 5 au 6 mai 2018 au Palais des Sports de Ouaga 2000, les premiers responsables du parti ont rencontré les Hommes de médias dans l’après-midi de ce vendredi 16 mars 2018 pour souligner l’unité du parti et son engagement à réussir le congrès. Revenant sur les accusations faites par certains politiques imputant au régime déchu du CDP, le marasme sécuritaire que connait le pays suites aux différentes attaques armées, Achille Tapsoba, vice-président du parti invite chaque politique à assumer sa part de responsabilité dans la gestion du pouvoir d’Etat. « A chacun sa part de comptabilité », a-t-il clamé.

Achille TAPSOBA, Vice-président du CDP

Une minute de silence a été observée à l’entame de la conférence de presse en hommage aux victimes des différents attentats qu’a connus le Burkina Faso en moins de 3 ans. Ces attentats, selon certains responsables de partis politiques et d’organisations de la société civile, sont l’œuvre des membres du parti  déchu qui « veulent freiner la démocratie en marche » au Burkina Faso. Achille Tapsoba récuse cette assertion, estimant que dans la gestion du pouvoir d’Etat, chacun doit s’assumer. « Le CDP a géré le pouvoir pendant 27 ans. Nous sommes donc comptables de ces 27 ans. A partir de l’insurrection jusqu’à aujourd’hui, c’est la Transition et le MPP (parti au pouvoir) qui sont comptables. A chacun sa part de comptabilité. Nous, nous sommes comptables des 27 ans, mais il y a des gens qui sont comptables de ces 27 ans et de ce qui se passe actuellement. Ils ont une double comptabilité », a soutenu Achille Tapsoba.

Egalement sur l’affaire du putsch manqué dans laquelle plusieurs militants du parti de l’épi et de la daba sont « impliqués », Eddie Komboïgo, président actuel du parti, a indiqué qu’ « aucune instance du CDP ne s’est réunie pour délibérer » sur cette affaire. Chose qui le convainc que « le CDP ne peut être tenu pour coupable dans cette affaire ». « Nos cadres ont été embastillés, emprisonnés et sortis de prison sans jugement parce qu’on n’avait rien à leur reprocher. C’était juste des prisonniers politiques et les prisonniers politiques ne peuvent pas rester indéfiniment en prison », explique-t-il.

Ainsi, sur le procès du putsch manqué qui se rouvrira le 21 mars prochain après avoir été suspendu le jour de son ouverture le 27 février dernier,  le CDP renouvelle sa solidarité militante aux militants qui y sont impliqués. « Notre conviction est qu’ils seront tous acquittés car aucun militant du CDP ne pense à acquérir le pouvoir autrement que par la voie démocratique, celle des urnes », a-t-il dit.

L’unité du CDP en marche vers la victoire

Eddie Komboïgo, président actuel du

Pour sortir victorieuse aux prochaines échéances électorales, le CDP entend avancer dans l’ « unité ». «Notre vision pour notre parti, le CDP, c’est l’unité en marche vers la victoire aux prochaines consultations électorales. (…) L’unité et c’est le mot d’ordre pour toutes les actions que nous allons entreprendre. Car nous venons de loin », a mentionné Eddie Komboïgo. Il a de ce fait lancé un appel à l’ensemble des militants du parti à s’y conformer et à s’engager, afin de permettre aux militants qui « sommeillent encore » et à ceux qui les ont quitté et qui sont déçus, de pouvoir revenir. « Les portes du CDP sont ouvertes », rappelle-t-il. Le président du CDP a dans ce sens fait savoir que le congrès qui s’annonce sera une occasion pour le parti de démontrer cette « unité en marche vers la victoire ».

« Le problème du chômage ne se résout pas en un quart de tour »

Après avoir fustigé la gestion actuelle du pouvoir par le MPP, le CDP qui a des « ressources pour venir au pouvoir et résoudre durablement ces problèmes quotidiens de nos populations », estime que le chômage que vivent les populations ne peut se résoudre en un quart de tour comme ça été le cas aux élections présidentielles précédente. Il faudra repenser cette question de chômage afin de dégager des solutions durables qui sortiront les populations de cette misère. Le CDP qui dit avoir compris et comprend activement les attentes des populations en ce qui concerne les « meilleurs conditions de vie tant privées que collectifs, des conditions de vies tant dans leurs domiciles que dans la rue, des conditions de vie sur le lieu de travail que dans leur lieu de loisir », pense avoir la solution à tous ces problèmes et promet d’y apporter des solutions si toutefois les populations leur font confiance aux prochaines élections.

Armand Kinda

Infowakat.net

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1 commentaire

Boinzemwinde Ouedraogo 17 mars 2018 at 8 h 35 min

.il y’a des gens dans ce pays, surtout tous ces myopes politiques nouveaux, qui continuent de croire et prendres leurs reves pour de la realite pour la conquete du pouvoir en 2020. Pour des gens qui se disent dtrateges en politiques, ils doivent leirs prospectives de Burkina 2020

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