C’est un cri de cœur lancé par les autorités sanitaires du plateau-central. A savoir, aider les filles scolarisées à poursuivre dignement leurs études en évitant au maximum les affres de la misère qui les conduisent le plus souvent à s’exposer à la prostitution pour tenter de survivre. En 2017, 33 cas de grossesses non désirées ont ainsi été enregistrés au Lycée Bassi de Ziniaré.
L’année qui vient de s’achever a encore connu son lot d’infortunes pour au moins une trentaine de jeunes lycéennes dans le plateau-central. Selon les autorités sanitaires elles ont été victimes d’une forme d’exploitation sexuelles due à la précarité dans laquelle elles évoluent.
En effet les élèves arrivent le plus souvent de villages éloignés. Avec l’espoir de poursuivre une scolarité entamée dans des conditions plus ou moins acceptables. Le problème c’est qu’une fois débarquées en ville, elles sont livrées à elles-mêmes, avec juste quelques vivres qui finissent par s’épuiser très rapidement.
Commence alors pour elles la lutte pour la survie. Une lutte pour laquelle elles sont le plus souvent mal préparées. Ce qui les expose rapidement aux prédateurs sexuels qui rôdent autour de leur environnement immédiat. Ces derniers finissent par à avoir raison de la naïveté des malheureuses qui se font engrosser.
La solution à ce problème dont la récurrence inquiète, pourrait sans doute venir des autorités et d’un certain nombre d’organisme internationaux. Ces derniers mettraient ainsi leurs efforts en commun en offrant par exemple des bourses d’études ou des kits de vivres aux principales concernées. Avec l’espoir que cela aura peut-être un effet positif et bénéfique sur les principaux indicateurs en matière de résilience sociale en milieu scolaire.
Jules SIMON
Infowakat.net
