Du 04 au 06 avril 2019, le centre de conférence internationale de Ouaga 2000 accueille la troisième édition de la Semaine des Energies et Energies Renouvelables d’Afrique (SEERA). Placé sous le patronage du premier ministre et le Maroc comme pays d’invité d’honneur, ce forum de l’énergie entre en droite ligne avec les objectifs du Programme National de Développement Economique et Social (PNDES) qui vise à faire de l’énergie un des piliers du développement économique et social.
A l’issu de cette semaine dédiée à l’énergie, une convention sera signée avec les investisseurs privés grâce à la loi no 014-2017/AN du 20 Avril 2017 qui vise la promotion de l’énergie. Il s’agit de 155 MW solaires avec cinq développeurs. « Il y a des producteurs indépendants qui vont investir, produire et revendre leur énergies. Nous avons travaillé pendant des mois et nous sommes arrivés à quelque chose de potable. Cela permettra au Burkina de bénéficier de l’investissement privé » a déclaré Ismaël Bachir OUEDRAOGO, ministre de l’énergie, président du SEERA.
Sous le thème « Politique et innovations pour une transition énergétique réussie », cette édition de la SEERA se veut un cadre de réflexion et de partages d’expériences en vue de formuler des recommandations pour assurer une transition énergétique en Afrique et au Burkina Faso. Ainsi l’harmonisation des politiques énergétiques en Afrique, la mutualisation des investissements interrégionaux du secteur de l’énergie constitueront entre autre les grandes problématiques de cette semaine d’énergie.
Plus de 1500 participants et exposants, et des milliers de visiteurs sont attendus pour discuter sur la question des énergies renouvelables. « Cela va permettre d’échanger à bâton rompu sur tous les aspects de l’énergie solaire et faire de telle sorte que le Burkina Faso puisse jouer ce rôle de leader dans la sous région ».
Ainsi des panels et des expositions sont prévus au cours de cette SEERA et aussi « des personnes qui ont des applications directes de ce qu’on peut faire avec l’énergies solaires, la possibilité de faire des affaires avec des échanges B to B ».
Djamila KAMBOU
Infowaka.net
