Avec un faible taux de Bancarisation de 17,6% (pourtant en hausse) le Burkina a l’un des faibles taux en Afrique de l’Ouest. Portant cette faiblesse constitue une opportunité pour les banques qui ne cessent de rivaliser d’efforts pour séduire les plus sceptiques. Et même si notre de bancarisation est faible, nous avons quand même « 350 guichets automatiques de banque, 800 terminaux de paiement électronique, et 800 milles cartes bancaires en circulation ». Ce qui dénote selon Martial GOEH-AKUE, président de l’association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF-B) d’un fort potentiel en la matière.
Mais quand on parle de banque on parle d’argent. Et aujourd’hui il y a deux types de monnaie qui circulent : la monnaie fiduciaire et la monnaie électronique. La première c’est ce qui est communément appelé l’argent liquide alors que la seconde est l’argent liquide transporté sur des supports électroniques explique en substance Mme Sandrine TAMINI, experte en monétique.
Par support électronique il faut entendre, les cartes bancaires, les portemonnaies mobiles, les terminaux de paiement dans les boutiques ou stations-services, etc.
Si les avantages d’avoir une carte bancaire ou un portefeuille électroniques ne sont plus à présenter, les risques eux, sont toujours aussi permanents et méconnus.
Parmi eux il y a celui lié à la fraude. Selon Mme TAMINI, même s’il est très difficile qu’un compte bancaire se fasse piraté parce que « la vigilance est beaucoup accrue en agence », les cas de substitution eux, sont possibles. Et en général ces cas sont la résultante de perte de cartes.
Qui plus est, dangereux est-il d’effectuer des achats en ligne avec une carte bancaire directement lié « à votre compte principal dans lequel vous verser de l’argent ».
Très souvent il y a des sites peu sécurisés sur les quels des pirates peuvent dénicher les mots de passe des cartes et vider les comptes.
D’où l’impérativité dans un premier temps d’éviter de « joindre votre carte bancaire et son code ensemble » et d’avoir au minimum deux cartes bancaires. L’une servant au retrait d’argent au niveau des guichets automatiques, et l’autre « prépayée, uniquement pour les paiements et achats ». Ainsi en cas de piratage, la perte n’est chiffrée qu’à la hauteur du montant de la somme rechargée.
Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net
