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Santé: « absence de menstrues ne signifie pas forcément ménopause »

La fondation KIMI a organisé une conférence publique sur la ménopause le 17 mai 2019 au tour de la ménopause, un sujet qui touche les femmes. Placée sous la présidence de Sika KABORE, épouse du chef de l’État cette conférence a été animée par le gynécologue Charlemagne OUEDRAOGO, le docteur Joseph DRABO et le gynécologue Josiane OUEDRAOGO.

Sous le thème « Ménopause de la femme », les différents médecins ont développé de long en large ce « problème de santé publique » qui touche les femmes dont l’âge se situe autour de 48 ans. Selon le gynécologue Charlemagne OUEDRAOGO, la ménopause est un arrêt définitif du fonctionnement des ovaires. « La ménopause est installée lorsque la femme fait un ans sans voir son cycle menstruel. A partir de 50 ans elle perd donc la possibilité de procréer. Ce signal arrive déjà à partir de 37 ans, la fertilité commence à chuter et va disparaitre à la ménopause » explique t-il.

Joseph DRABO

Lorsque la ménopause est alors confirmée, elle se manifeste par « l’absence de règles, des bouffées de chaleur, de l’insomnie, une prise de poids, une réduction de libido, et des troubles d’humeurs ».

Le professeur souligne aussi la possibilité d’une ménopause précoce. « C’est une maladie qui atteint 1% des femmes de 40 ans et 0.1% de celles avant 30 ans » mais « peut être génétique ».

Marquée par la fragilité osseuse, des prédispositions au diabète, une altération cognitive et des maladies cardio-vasculaires, la période post-ménopause doit être prise en charge. Pour mieux la vivre Josiane OUEDRAOGO, elle aussi gynécologue, préconise de « stopper les boissons alcoolisées, avoir une alimentation équilibrée pauvre en sucre et en matière grasse mais contenant des légumes verts, des crudités, du poisson. Il faut aussi une activité physique régulière et un suivi gynécologique ».

Pour ce qui est de l’utilisation des contraceptifs, Charlemagne OUEDRAOGO rassure que ces produits n’ont aucun impacte sur la ménopause. D’ailleurs, sur le plan de la santé publique, la contraception améliore la santé de la femme car grâce à elle, l’incidence de la mortalité maternelle et infantile a été réduite et constitue un traceur du niveau de développement ».

Cependant, « toute absence de règle ne signifie pas la ménopause mais peut être une occasion pour un meilleur suivi médical » ajouta Joseph DRABO.

Djamila KAMBOU
Infowakat.net

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