Le Burkina abritera du 10 au 14 juin prochain une réunion d’experts de haut niveau. Ces derniers vont examiner les biens culturels et naturels de valeur universelle exceptionnelle proposés pour inscription au patrimoine mondiale.
Après les ruines de Loropéni, et le complexe W-Arly-Pendjari, le Burkina veut faire inscrire ses sites de métallurgie ancienne au patrimoine mondiale de l’UNESCO.
Lancé dans la dynamique de protection de son patrimoine depuis 1972 conformément aux dispositions de la Convention de l’UNESCO sur le patrimoine mondial culturel et naturel, le Burkina abritera les prochains jours une réunion d’experts du Groupe 5 A. Ces experts sont issus des cinq pays (Angola, Ouganda, Tanzanie, Zimbabwe, Burkina Faso) membres du Comité du patrimoine mondial (CPM).
Et le CPM comprend 21 représentants élus par l’Assemblée générale des Etats-parties pour un mandat de quatre ans.
L’objectif principal de ces travaux est de discuter de la stratégie que la région devra mettre en œuvre lors de la 43ème session du Comité du patrimoine mondial, qui se tiendra à Bakou (Azerbaïdjan) du 30 juin au 10 juillet 2019.
Prendront également part à cette rencontre d’autres experts africains d’Afrique du Sud, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Nigéria, du Sénégal et du Togo, ainsi que des représentants du Centre du patrimoine de l’UNESCO et du Fonds du patrimoine mondial africain.
La rédaction
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