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A l’ombre de la Passion : Un film de Ado Noël Bambara

Le monde du cinéma vient de s’agrandir avec la naissance du tout premier long métrage de Noël Bambara. D’une durée de 92 minutes, ce film épluche les réalités de la vie de couple en Afrique et partout ailleurs dans le monde. Cette vie de couple qui passe souvent par l’envoutement pour maintenir son homme est une réalité que vit une panoplie de couple au Burkina Faso en particulier et dans le monde en général.

Pendant 92 minutes, le film de Ado Noël Bambara a retracé le comportement de certaines personnes qui sont prêtes à tout pour atteindre leur fin. Des « Wak », des charlatans et bien d’autres esprits maléfiques ont été implorés par certaines femmes pour envouter l’homme qu’elle « semble » aimer. Des « destructrices de foyers », des « voleuses de maris » et des mauvaises conseillères ont été les comportements de certaines femmes dans ce film pour atteindre leur fin.

Un autre fait retracé par le film est le dévouement de certaines filles à vouloir à tout prix s’amouracher avec des hommes mariés. Dans ce fim, Alima qui est stagiaire au service de Hassane (homme marié avec Germaine) a fait flèche de tout bois pour détruire le foyer de Germaine en lui retirant son mari.

Ce film est né de « l’histoire d’une femme qui avait envouté un homme et après 3 à 5 ans de mariage n’arrivait plus à supporter cet homme parce qu’elle ne l’aimait plus. Dans le même temps elle était tombé amoureuse d’un autre homme et cherchait à se débarrasser de l’autre qu’elle a envouté mais elle n’y arrivait pas », a confié Ado Noel Bambara, le réalisateur. An l’en croire, cette histoire leur a été raconté en 2001. Cependant, a-t-il révélé que « Le film A l’Ombre de la Passion c’est inspiré de cette histoire ». Pour produire ce film, des renseignements ont été pris chez des personnes qui ont vécu l’histoire de façon directe ou indirecte, « c’est ce qui nous a permis de construire la psychologie des personnages de ce film », a-t-il ajouté.

Le budget de ce long métrage estimé à « plus de 53 millions » n’a pas été rassemblé avant de commencer le travail. « Cette somme n’a pas été réunie avant de commencer le projet », a-t-il dit. « C’est l’œuvre de plusieurs jeunes qui ont épousé l’idée » et qui malgré la difficulté de rassembler l’argent avec le temps qui passait, a-t-il laissé entendre, « nous avons décidé d’aller de l’avant avec ce qu’on avait » et à l’en croire, c’est avec la somme qui était à leur disposition qu’ils ont pu réaliser ce film. Réalisé Bobo Dioulasso en langue nationale qui est le dioula, selon lui, ce film permet de « valoriser notre culture qui passe par nos langues nationales ».

Armel S. Hein, Directeur général du cinéma et de l’audio-visuel, pense que la leçon à tirer de ce film est d’aimer tout le monde. Pour ce faire, «il ne faut pas chercher à retirer les maris des autres », a-t-il dit. Aussi, ajoute-il, « il faut vivre en paix dans la famille ».

Armand Kinda

Infowakat.net

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