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Affaire Boissons périmées: OBOUF est jugé et le verdict tombera le 3 avril

Comme prévu, le procès des douze acolytes du groupe OUEDRAOGO Boureima et Frères (OBOUF) a bel et bien eu lieu ce vendredi 27 mars 2015. Le verdict ? Eh bien, il faut attendre encore le vendredi 3 avril prochain puisque les juges du Tribunal de Grande Instance (TGI)  de Ouagadougou ont décidé de trancher en différé.

De 8 heures à 21 heures, c’est le temps qu’il a fallu ce vendredi 27 mars au Tribunal pour parvenir aux conclusions sans verdict des juges. Compte tenu de la consistance des accusations qui pèsent sur le groupe OBOUF, le parquet avait demandé une condamnation ferme de douze (12) mois avec une peine d’amende de dix (10) millions au Président Directeur Général (PDG) Boureima OUEDRAOGO ainsi qu’à son Directeur Général Noufou OUEDRAOGO; puis une amende de dix (10) millions pour la société en tant que personne morale.

Au cours du procès, le groupe OBOUF est taxé des accusations de tromperie de la population sur la consommation de canettes périmées en moins de trois mois avec un appareil de falsification des dates de péremption. Ce qui est puni par les articles 25, 38, 61, 62 et 75  de la loi 15/94 du 5 mai 1994 du code pénal, portant protection du consommateur et la loi 64 portant organisation de la concurrence au Burkina Faso. Ainsi, la plupart des douze accusés ont reconnu les faits qui leur sont reprochés et implorent l’indulgence du tribunal. De ce fait, le parquet avait demandé aux juges la relaxe de cinq prévenus par insuffisance de preuves et la condamnation des sept autres par circonstances aggravantes des peines allant de deux mois avec sursis à 12 mois avec amende. Cependant, les juges d’instruction ayant siégé au procès  ont finalement mis le dossier en différé pour ne rendre le verdict qu’au vendredi 3 avril prochain.

Notons également que les avocats de la défense composés de Maitres Antoinette OUEDRAOGO et de Yacouba OUATTARA avaient demandé une contre-expertise du rapport d’expertise du laboratoire d’analyse et une mise en liberté provisoire des accusés. Toute chose qui a été rejetée par l’audience correctionnelle.  Ce qui n’a pas empêché Me Antoinette OUEDRAOGO à afficher sa détermination de pourvoir en cassation.

Le groupe OBOUF avait en effet avoué la commande d’un lot de machines de datation courant janvier, accompagné d’un technicien supérieur en maintenance. Mais le PDG Boureima OUEDRAOGO affirme que les machines sont venues dans le cadre d’un projet de brasserie qu’il envisage. Ce technicien Tunisien du nom de PERCHICHI Racher, envoyé sur ordre de mission pour l’installation et le test des machines, figure aussi parmi les douze accusés et le parquet avait souhaité qu’on lui inflige une peine d’emprisonnement de trois mois et cinq millions d’amende.   

Au terme du procès, le conseil des prévenus a remis des documents faisant cas de destructions d’une énorme quantité de marchandises composées de cubes Jumbo et de boites de pattes de tomate en 2013. Une façon de convaincre le tribunal de la bonne foi du groupe OBOUF. Mais les juges ont décidé de ne pas tenir compte de ces documents dans leur décision finale.

O.N

ifaso.net

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