Ceci est une déclaration du syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC) et du syndicat des médecins du Burkina (SYMEB) par rapport à l’application de l’IUTS sur les primes et indemnités des agents de la fonction publique.
Le conflit actuel en cours en France portant sur le régime universel des retraites vient nous rappeler encore une fois que les dirigeants ont la responsabilité sociale de tenir compte des acteurs internes et externes, sans lesquels les activités s’effondrent. Dans la définition des objectifs de développement, la responsabilité des autorités est de concilier les intérêts contradictoires des différents groupes.
Aussi, les travailleurs de la santé attendent toujours l’application des décrets portant grille indemnitaire et indiciaire de la FPH et surtout l’opérationnalisation de l’Agence de Gestion des Soins Primaire (AGSP) créée depuis fin avril 2019 qui concerne plus de 25.000 agents de santé dépourvus depuis janvier 2018 de leurs primes de rendement. Ceux de l’Education attendent également l’apurement du passif sur leurs indemnités.
Toute tentative d’appliquer l’IUTS aux primes et indemnités à compter du 1er Janvier 2020 ouvrirait une période d’incertitudes et ferait voler en éclats la trêve sociale que son Excellence le Président du Faso, Chef de l’Etat, a lui-même réclamée. Nous appelons nos militants et sympathisants à suivre avec toute l’attention requise l’évolution de la situation nationale.
Tout en réitérant notre profond attachement à un débat constructif, nous nous réservons le droit d’entreprendre toutes actions pour la défense des intérêts de nos militants. Nous invitons par conséquent tous les camarades militants et sympathisants à rester sereins et mobilisés pour les combats qui s’annoncent.
SYNDICAT NATIONAL AUTONOME DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS (SYNADEC)
SYNDICAT DES MEDECINS DU BURKINA (SYMEB)