Les sympathisants du Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, qui militent pour sa libération, invitent la population à une solidarité morale et agissante à l’endroit de ce dernier. Ils l’ont fait savoir ce mercredi 19 octobre à Ouagadougou au cours d’une entrevue avec les journalistes.
Les adeptes étaient devant la presse le mardi 11 octobre dernier exigeant la libération du Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana. Pourtant, l’audience a eu lieu le 12 octobre pour statuer sur la libération de l’homme. Ce jour-là, ses sympathisants se sont mobilisés devant le tribunal pour le verdict. Dans la foulée, ils apprendront que le tribunal militaire a rejeté la demande de liberté provisoire au profit du LCL Zoungrana.
N’ayant pas bénéficié de la liberté provisoire, ses partisans ont jugé nécessaire de rencontrer la presse ce mercredi 19 octobre 2022 pour donner des éléments d’information sur son arrestation et sa « détention arbitraire » en compagnie de Paul Kéré l’un des avocats de l’accusé. À travers cette sortie, ils veulent interpeller les autorités politiques et judiciaires pour un traitement diligent du dossier du LCL Zoungrana qui vit, selon ses sympathisants, une situation difficile.
Ainsi, ils disent redouter une possible personnalisation du dossier et un acharnement politico-judiciaire contre ce dernier. « Pour soutenir leur refus de la liberté provisoire, le tribunal militaire a évoqué entre autres raisons de troubles à l’ordre public », a martelé Hervé Kiswendsida Zoungrana un des proches de l’accusé.
Face à ce deuxième refus de liberté provisoire au profit du LCL Zoungrana, Hervé K. Zoungrana et ses camarades invitent « l’ensemble du peuple Burkinabè à une solidarité morale agissante à l’endroit du LCL Zoungrana qui, après s’être sacrifié dans le théâtre des opérations de lutte contre le terrorisme, se trouve être victime des manœuvres sordides de la hiérarchie politico-judiciaire ».
Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net
