La société burkinabè de droit constitutionnel (SBDC) organise du 14 au 15 mars 2016, à Ouagadougou, un colloque international sur l’alternance politique en Afrique.
La question de l’alternance politique est un problème que rencontre beaucoup de pays en Afrique. Etant perçu comme un principe et un indicateur de bon fonctionnement d’un Etat, elle est mise à rude épreuves dans bon nombre de nos pays.
C’est en vue de dégager des orientations majeures qui vont servir de socles aux démocraties qui voudraient s’engager réellement et résolument vers ce baromètre de l’encrage démocratique d’un Etat, que La société burkinabè de droit constitutionnel (SBDC) a initié ce colloque.
En effet, ces deux jours d’échanges entre experts de la question, permettront de nourrir la réflexion sur la problématique des alternances politique en Afrique dans la perspective de consolider, le constitutionnalisme.
Cette réflexion ne sera pas de trop sur la question de l’alternance sur notre continent car c’est une préoccupation actuelle de nombreuses démocraties en Afrique.
Dans son allocution, le Pr Abdoulaye Soma président de la SBDC a souligné que : «l’alternance est le ferment de la démocratie et au cœur de l’alternance se trouve la constitution».
Au cours d’un exposé, le Pr El hadji Mbodj de l’université Cheick Anta Diop de Dakar a fait savoir que : « les débats sur l’alternance ne se sont jamais posé avec autant d’angoisse parce que 16 pays africains organisent des élections présidentielles en cette année 2016 ».
Aussi, il a ajouté que c’est l’environnement qui nourrit et conditionne l’alternance démocratique.
Selon lui, l’alternance n’est pas une succession de régime, mais surtout la continuité d’un ordonnancement juridique.
Daouda DIOMANDE (stagiaire)
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