La mission de supervisassion du projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire(PAPSA) a fait le point de ses observations le 22 janvier 2016 au cours d’une rencontre tenue à la direction générale de la promotion de l’économie rurale (DGPER).
Elle s’est déroulée en 10 jours et a été conjointement exécutée par le ministère en charge de l’agriculture et la banque mondiale. Pendant plus d’une semaine, cette mission qui a eu pour objectif d’analyser les résultats et les performances du projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire(PAPSA) a pu relever les acquis et les difficultés rencontrées par ledit projet depuis sa mise en œuvre.
Au cours de cette rencontre, il est ressorti que le PAPSA enregistre des taux d’exécution physique et financière allant de 59,88% à 73,81%. Dans les zones ou le projet se déroule, la production vivrière a atteint 40%, en outre on note un accroissement des quantités de produits agricole grâce au système warrantage. Malgré les avancées enregistrées, la mission de supervisassions a relevé un faible taux au niveau de ses prévisions financières.
Ainsi plus de 6 milliards de F CFA ont été engagés et plus de 2 milliards attribués. Selon les explications des superviseurs, ce faible taux s’explique en partie par des évènements comme la grève des agents du ministère de l’économie et des finances et la situation socio-politique du Burkina.
Le représentant de la banque mondiale, Elisée Ouédraogo qui faisait partie de cette mission a énuméré les recommandations faites par la banque mondiale pour une mise en œuvre optimale du PAPSA. Entre autres recommandations on note la recherche définitive de solution à la problématique de la sécurisation foncière dans l’immédiat. En plus les coordonnateurs du PAPSA ont été invités à mettre l’accent sur la lutte anti braconnage.
Par ailleurs le PAPSA devrait mettre en œuvre les finalisations de l’évaluation de la contribution des bénéficiaires ainsi que l’étude sur l’atteinte des résultats intermédiaires du projet.
Moussa Sareba
infofaso.net