Du 13 au 15 Mai 2015 s’est tenu à Ouagadougou, un atelier régional sur la mise en place d’un système intégré de gestion de l’identification électronique du citoyen (SIGIEC). Cet atelier parrainé par le ministre Denise Auguste BARRY, avait pour objectif de réfléchir, faire des propositions concrètes adaptées au contexte africain sur la mise en place d’un système d’identification nationale et unique du citoyen, dont les applications dans les divers secteurs socio-économiques dans notre pays paraissent limitées.
De l’avis de l’Agence Nationale de Promotion des Technologies de l’Information et de la Communication (ANPTIC), dans la plus part des pays africains, l’état civil ne fonctionnerait pas correctement, par manque de coordination des différentes composantes et par manque de moyens financiers, d’où un système d’information démographique peu fiable, incomplet, aboutissant à ce qu’il appellerait « scandale de l’invisibilité ».
De ce fait l’ANPTIC pense que pour relever ce défi de développement, les gouvernements des pays africains doivent impérativement disposer de systèmes d’information démographique fiables, qui se basent sur (03) trois sources complémentaires à savoir :
• Le recensement général de la population et de l’état civil (RGPH)
• Les enquêtes sociodémographiques
• L’état civil.
L’organisation de ce présent atelier serait de réfléchir aux moyens d’apporter la contribution des technologies de l’information et de la communication pour une bonne maitrise de l’état civil. Cela au profit de nos stratégies nationales de développement.
L’atelier a abordé les points tels que le contexte de la mise en œuvre de l’identifiant unique dans nos pays respectifs, l’examen des principales solutions techniques existantes et leurs impacts socio-économiques dans les pays où elles ont été déjà implantées, ensuite l’identification des pré requis de la méthodologie des spécifications techniques et fonctionnelles d’un SIGIEC. A la lumière des échanges et partages d’expériences une feuille de route « réaliste » a été établie, pour servir de guide pour une mise en œuvre de l’identification unique du citoyen dans les différents pays respectifs.
• Le recensement général de la population et de l’état civil (RGPH)
• Les enquêtes sociodémographiques
• L’état civil.
L’organisation de ce présent atelier serait de réfléchir aux moyens d’apporter la contribution des technologies de l’information et de la communication pour une bonne maitrise de l’état civil. Cela au profit de nos stratégies nationales de développement.
L’atelier a abordé les points tels que le contexte de la mise en œuvre de l’identifiant unique dans nos pays respectifs, l’examen des principales solutions techniques existantes et leurs impacts socio-économiques dans les pays où elles ont été déjà implantées, ensuite l’identification des pré requis de la méthodologie des spécifications techniques et fonctionnelles d’un SIGIEC. A la lumière des échanges et partages d’expériences une feuille de route « réaliste » a été établie, pour servir de guide pour une mise en œuvre de l’identification unique du citoyen dans les différents pays respectifs.
Pour le ministre Denise Auguste BARRY, la problématique de l’identifiant électronique du citoyen vient à point nommé parce que les résultats des enquêtes réalisées en 2006 au Burkina FASO ont montré que 360/0 des enfants de moins de (05) cinq ans n’étaient pas enregistrer à l’état civil. Ce présent atelier trouve donc sa raison dans la mesure où il devrait permettre de donner une meilleur compréhension de l’identifiant unique du citoyen aux participants, ensuite examiner les expériences d’implantation d’une telle solution dans certains pays, et enfin identifier les pistes de mise en œuvre de cet identifiant.
INFOFASO.NET