Les Burkinabè ont exprimé leur choix à travers le vote ce dimanche 29 novembre 2015 sur toute l’étendue du territoire national. Une journée sans grands incidents dans l’ensemble. Après la pluie vient le beau temps mais après le vote, le dépouillement. Une opération de toutes les difficultés, serait-on tenté de dire. Un tour dans certains bureaux de vote nous a permis de nous rendre compte de la réalité. Ouagadougou, secteur 24, Ecole St Michel de Dagnoe, c’est la croix et la bannière, pas d’électricité.
Les agents utilisent des moyens de fortune, lampe torche, téléphones portables, faible visibilité mais « la volonté de réussir ce pari leur fait faire ce sursaut de patriotisme pour des résultats dans les plus brefs délais », nous confie un agent de bureau de vote. Si le les élections présidentielles présentent moins de difficultés pour le dépouillement, ce n’est pas le cas pour les législatives. La pléthore des partis politiques sur le fichier électoral expliquerait davantage ces problèmes. Pour le moment les tendances tardent et ne sauraient tarder. A qui veillera le plus, serait-on tenté de dire, pour avoir la primeur de l’information.
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Batruf