La Cour suprême saoudienne a annoncé a travers la presse gouvernementale, l’abolition de la peine de la flagellation, qui consistait à un châtiment physique, jusque-là infligé dans le cadre de certaines condamnations, pour meurtre ou adultère notamment. La décision a été signifiée aux tribunaux du royaume.
La commission officielle des droits humains du royaume se félicite de la décision, qui précise que les condamnés attendant l’exécution de leur peine de flagellation verront celle-ci commuée en peine de prison ou en amende pour « se conformer aux normes internationales des droits humains, qui prohibent les châtiments corporels ».
A titre illustratif, une peine de plus de 1000 coups de fouets avaient été réquise en 2014 contre un blogueur saoudien, Raif Badawi, en plus de sa peine de dix ans de prison pour cause d’apostasie. Un cas parmi d’autres, du recours à la flagellation dans le système judiciaire saoudien.
NBK
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