Une délégation du Burkina Faso conduite par le président du Faso, participe aux travaux de la 71è session de l’Assemblée générale des Nations Unies. A l’occasion, le chef de l’Etat a prononcé un discours devant la plénière sur la problématique des migrations.
Le président Roch Marc Christian Kaboré qui participe à sa première Assemblée générale des nations unies, en tant que chef d’Etat, s’est adressé aux participants. Il a d’abord salué la tenue d’une « réunion de haut niveau, sur un des défis majeurs de notre temps ; celui des déplacements massifs de réfugiés et de migrants». Il a félicité l’ensemble des participants pour « cette volonté commune, de trouver les voies et moyens de sceller aujourd’hui un pacte mondial pour une gestion plus efficace et plus humaine de cette question, y compris en conjuguant la délicate question des frontières nationales avec celle du respect des droits fondamentaux des réfugiés et des migrants».
Selon lui, la question doit être appréhendée en tenant compte de ces causes profondes. Pour toute autre démarche qui ne tient pas compte des causes est vouée à l’échec.
Pour le Président du Faso, la question des migrations est une vielle pratique qui s’explique par diverses raisons :« La pauvreté, la misère, le chômage et le sous-emploi, les inégalités, l’exclusion, les discriminations de tous genres, l’intolérance, les violations massives de la dignité et des droits humains, sont autant de terreaux fertiles pour les départs massifs de populations. »
Outre cela, le président du Faso a expliqué les mouvements de population par des calamités naturelles qui obligent souvent les populations des pays pauvres à se déplacer pour la recherche d’un mieux-être.
Comme solution à la problématique des migrations, le président Kaboré propose une meilleure collaboration et une solidarité entre Etats. Pour preuve, le président fait remarquer l’hospitalité du Burkina Faso envers les réfugiés maliens.
« Les réfugiés et les migrants ne doivent plus être perçus comme des menaces, mais traités comme une source d’opportunités, pour eux-mêmes, pour leurs pays d’accueil et d’origine et pour l’ensemble de la communauté internationale. Les dirigeants que nous sommes, avons la responsabilité individuelle et collective d’y travailler », a-t-il conclu
Synthèse de I.Y
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