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Attaque de la poudrière de yimdi : Le Sergent-Chef Sanou Aly et 22 de ses présumés acolytes appelés à la barre

Interpelés dans le cadre de l’attaque du dépôt d’armes et demunitions de Yimdi qui a eu lieu dans la nuit du 21 au 22 janvier 2016, le Sergent chef Sanou Aly et 22 autres personnes comparaissent depuis ce mardi 28 mars 2016 devant le tribunal militaire de Ouagadougou. Pour aujourd’hui, un seul accusé à pu comparaître et la suite de son interrogatoire se fera à partir de demain mercredi 29 mars 2017 8h30 minutes.

Ils sont au total 23, les personnes Interpelés dans le dossier Yimdi, parmi lesquels figurent un civile du nom de Yago sabkou et 22 militaires dont un en cavale du nom de Gounabou Albert. Cette affaire qui a tant fait couler d’encre que de salive au Burkina Faso continue de faire jaser.

A partir de 15h30 précise, le caporal Nébié Abdoul Nafion à été appelé à la barre. Il a nié les faits à lui reprochés et révèle qu’il a été « contraint » à faire des aveux à la gendarmerie de Paspanga où il a été auditionné après son arrestation.

A la suspension du procès vers 17h50 minutes, Me Olivier Yelkouni, conseil de l’accusé s’est prononcé sur le procès de son client qui est en cours. Pour lui, à toutes les questions qui ont été posées, soit par le tribunal, soit par le parquet, son client  » a  su apporter des réponses. Il a dit comment les faits se sont déroulés. L’on a essayé de lui tendre des pièges. Mais il n’a jamais été pris par aucun de ces pièges« . A la suite de cette confession, Me Olivier Yelkouni a cependant déploré le fait que le parquet par moment, « demandait des aveux » à son client.  » Malheureusement, tant qu’on n’a pas commis des faits, on ne peut pas avouer », a-t-il indiqué.

La remise en cause des enquêtes préliminaires

Me Olivier Yelkouni dit remettre en cause toutes les enquêtes qui se sont déroulées soit par la gendarmerie, soit par la police. « C’est la loi qui le dit. J’ai cité la disposition de l’article 430 du code de procédure pénale qui dit que les enquêtes de police ne valent qu’à titre de simple renseignement », a-t-il expliqué. A l’entendre, il ne suffit pas  » de brandir » un procès verbal d’enquête de police pour accuser une personne. De son avis, si le contenu de ces enquêtes étaient une preuve où un aveux,  » l’on n’avait pas besoins que le prévenu ou l’accusé comparaisse  pour qu’on lui pose encore des questions ». Il aurait suffit, selon lui, de lire simplement ces procès verbaux et de prendre ensuite une décision.

Armand Kinda

Infowakat.net

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