Dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2016, le poste de police d’Intangom dans le département de Tin-Akoff, province de l’Oudalan a été l’objet d’une attaque terroristes au cours de laquelle trois (03) policiers ont perdu la vie. Leur inhumation a eu lieu dans l’après-midi de ce jeudi 2 juin au cimetière de Gounghin. Simon Compaoré, ministre de la sécurité intérieure a conduit et Roch Compaoré, Grand Chancelier des Ordres burkinabé ont témoigné leur compassion aux familles éplorées à cette cérémonie solennelle d’inhumation.
Après les attentats du 15 janvier perpétrés dans le département de Tin-Akoff, extirpant la vie de deux (02) gendarmes, la nuit du 31 mai au 1er juin fut encore meurtrière. « Une attaque barbare de personnes non encore identifiées » a coûté la vie à 03 policiers que sont Tiolé Tilbou né en 1987, Silga Wendpabasba Philbert né le 16 avril 1988 et Kani Coulibaly dit Michel, né le 12 janvier 1989. Le premier laisse derrière lui une veuve avec 03 enfants. Le second laisse derrière lui une veuve avec 02 enfants dont le deuxième est né au soir du 1er juin. Le troisième, une femme enceinte. Ces policiers ne sont pas morts pour rien car selon Simon Compaoré, « Mourir pour son pays c’est vivre à jamais dans le cœur de ses compatriotes ». Ces 03 policiers ainsi que Doussoungou Rasmané et Ouoba Hatina, tous tombés dans l’exercice de leur fonction, ont été élevé « à la dignité de la médaille d’honneur de la Police Nationale » bien que n’ayant que 03 ans de service effectif pour le plus ancien d’entre eux.
« Rien n’arrêtera la marche de la démocratie et du développement de notre pays »
Cependant, s’agissant des mesures prises pour mettre à termes cette barbarie qui porte à n le nombre d’attaques terroristes sur le territoire burkinabé, le Ministre de la sécurité intérieure Simon Compaoré rassure que « tout est mis en œuvre pour garantir l’intégrité de nos frontières et de la sécurité de nos populations ». Le Burkina Faso ne « reculera jamais devant une quelconque force du mal, d’où qu’elle vienne », a-t-il martelé. Aussi, a-t-il ajouté, « aux familles éplorées, le gouvernement partage votre douleur pour ces jeunes vies qui viennent d’être arrachées à notre affection ».
Armand Kinda
Infowakat.net