Le comité régional de pilotage du programme d’Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD) a tenu les 18 et 19 juillet 2016 à Ouagadougou, une réunion pour la validation des propositions des projets pays.
Le programme d’Autonomisation des femmes et de dividende démographique au Sahel (SWEDD), est un programme sous régional comprenant neuf projets, qui regroupe 6 pays du Sahel à savoir le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, et le Tchad et le Niger.
A entendre le ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo, ces neufs projets se pencheront sur les questions d’approvisionnement en médicaments qui contribueront spécifiquement à soulager la femme surtout les contraceptifs. Pour lui, rendre accessible les produits contraceptifs aux femmes aussi bien en milieu urbain, qu’en milieu rural, permettra de contrôler les accouchements et de réduire la fécondité qui est très élevé dans les pays.
A cet effet, le ministre nigérien en charge de 
la Population, Rakiatou Christelle Jackou, a expliqué que ces projets permettront de veiller à ce que les médicaments arrivent aux utilisatrices et de s’assurer à ce qu’il n’y ait pas de rupture dans la chaîne. Pour cela, elle a précisé qu’il y aura au niveau de chaque pays membre du projet, un comité national SWEDD, qui travaillera de concert avec le ministère en charge de la Santé et d’autres partenaires sociaux.
Selon le Directeur régional du Fonds des nations unies pour la population pour la régional de l’Afrique de l’ouest et du centre, Mabingue Ngom, comme en Avril à Dakar, le comité s’est réuni à Ouagadougou, pour faciliter l’accès et la disponibilité des populations vulnérables surtout les femmes et les filles aux chaînes d’approvisionnement en produits de santé maternelle.
D’après lui, la mise en œuvre de ce projet d’un coût d’environ 73 millions de dollars a été possible grâce à la collaboration et la bonne entente entre la Banque Mondiale, l’OOAS, les pays membres du projet et l’UNFPA, la Fondation Bill et Belinda Gates. Cependant, il a indiqué que beaucoup reste à faire au regard des défis auxquels sont confrontés la région.
Ainsi, il a indiqué que la mise en œuvre de ce projet intervient dans un contexte particulier marqué par plusieurs facteurs endogènes exogènes, avant de dire que : « Les indicateurs de développement humain sont à la traine dans la région et même en recul dans certains pays, freinant ainsi, l’accélération de la transition démographique et la réalisation du dividende démographique ».
Nadège Compaoré
Infowakat.net
