La deuxième phase de la consultation des parties prenantes du Burkina Faso sur la définition des priorités de recherche du programme WASCAL 2017-2020, a eu lieu ce vendredi 22 janvier 2016 à Ouagadougou. C’est une initiative du laboratoire bioécologique de l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences de la Vie et de la Terre (UFR/SVT) de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo.
Produire des résultats de recherche pour apporter des solutions aux problèmes environnementaux, c’est le cheval de bataille du Centre Ouest-africain de Service Scientifique sur le Changement Climatique et l’Utilisation Adaptée des Terres (WASCAL). A cet effet, une rencontre de concertation s’est tenue ce vendredi 22 janvier 2016 à l’Université de Ouagadougou pour définir les priorités en termes de recherche nationale, des besoins nationaux en information et en services sur les changements climatiques et l’utilisation des terres adaptées.
Les premiers responsables de WASCAL espèrent ainsi impliquer toutes les couches socioprofessionnelles à la protection environnementale et au développement du Burkina par la science.
Selon le directeur de l’UFR/SVT, « ce cadre de concertation regroupe les acteurs venant du privé, de la société civile, des organisations paysannes, des centres de recherche, des universités, des agences techniques et toutes les structures concernées par la question du changement climatique et de l’utilisation adaptée des terres ».
Pour le professeur Adjima Thiombiano, point focal du programme WASCAL, il est urgent de développer des capacités scientifiques et organisationnelles pour relever le défi d’adaptation et d’atténuation des effets des changements climatiques.
L’idée de WASCAL est également de construire un corps d’élite sociale à même de booster le développement par la recherche dans le domaine de la biodiversité. Cela passe nécessairement par jeter un regard transnational via la résolution des problèmes sous régionaux en matière changement climatique. C’est pourquoi le coordonnateur du programme, Aboubacar Barry, quant à lui, compte soutenir toute action entrant dans le cadre de la mise en place d’une école doctorale au Burkina très prochainement pour poursuivre les recherches.
N. OUEDRAOGO
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