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Blaise Compaoré de l’ascension à la descension : Une œuvre de Adama Ouédraogo dit Damiss

La révolution d’octobre 2014 qui a contraint Blaise Compaoré à la démission a inspiré moult auteurs écrivains nationaux et internationaux. Parmi ces écrivains émerge Adama Ouédraogo dit Damiss, journaliste et chef de Desk au quotidien privé d’informations générales L’Observateur Paalga. Dans cet ouvrage, qui est la première sous la plume de cet auteur « embryonnaire », l’auteur retrace les faits depuis la révolution, la vie de Thomas Sankara et de Blaise sous la révolution et de celle de Blaise et de la « galaxie Compaoré » jusqu’à la révolution populaire d’Octobre 2014. Cette œuvre a été préfacée par le nouveau patron de la CENI, Newton Ahmed Barry.

Adama Ouédraogo dit Damiss, auteur de l'oeuvre
Adama Ouédraogo dit Damiss, auteur de l’oeuvre

Blaise Compaoré : De l’Ascension à la descension, un ouvrage de 183 pages dans lequel trouve-t-on une vingtaine de photographies qui illustrent une vingtaine de ces pages. Cette œuvre fait une autopsie de du règne d’un « ange » qui a gouverné pendant un quart (¼) de siècle le Burkina Faso. « Blaise Compaoré est le Chef d’Etat qui a fait le plus long règne au Burkina Faso après 56 ans d’indépendance du pays, Blaise a fait à lui seul 27 ans. C’est aussi un homme politique qui a marqué l’histoire de son pays », a confié l’auteur de l’œuvre. De ce fait, en tant que journaliste, Damiss s’impute le devoir de laisser quelque chose sur le parcours de Blaise Compaoré pour la jeune génération. Aussi, confit-il, « même si le règne de l’ex-président du Faso a été marqué par de nombreux crimes économiques et de sang, il ne faut pas voir seulement le côté négatif de son règne » car ajoute-t-il, « l’ex-président a fait du Burkina Faso un pays craint et respecté ». A l’en croire, Blaise Compaoré est un grand homme parce que, dit-il, « le fait d’avoir démissionné est  une preuve de sagesse ». Ainsi, pense-t-il que n’eut été la démission de Blaise Compaoré, les crimes de sang pendant la révolution d’octobre 2014 allait être plus élevés. De ce fait, Damiss appelle les nouvelles autorités politiques à tirer leçon de tout ce qui s’est passé, de tout ce que l’ex-président a fait pour le Burkina Faso  et de ses erreurs commises pour aller de l’avant et continuer le travail qu’il a laissé.

Autopsie de l’œuvre

Roman3De cette autopsie, il convient de retenir de la présentation de l’œuvre faite par Boubacar Dao, critique, poète, dramaturge et inspecteur de l’enseignement secondaire, qu’après la préface, l’œuvre comporte une introduction de cinq (5) pages qui aborde quelques repères historiques du Burkina Faso, « un pays qui a failli ne pas exister » selon l’auteur. Depuis la colonie créée le 1er mai 1919, jusqu’au 31 octobre 2014, date de la démission du 6e chef d’Etat de  la Haute Volta au Burkina Faso. L’auteur se pose la question à savoir « comment le jeune capitaine Compaoré a-t-il réussi à renverser le charismatique Thomas Sankara, à se maintenir pendant un peu plus d’un quart de siècle à la tête d’un pays naguère abandonné à l’instabilité institutionnelle et à battre le record de longévité dans l’exercice du pouvoir politique au Burkina Faso ? ». Il nous livre une brève biographie, le parcours scolaire, militaire et politique de l’homme politique. Et se propose d’analyser les déterminants sociopolitiques qui ont favorisé l’ascension de Blaise Compaoré et de diagnostiquer les maux qui ont précipités sa descension.

Le corps de l’ouvrage est subdivisé en trois (3) chapitres. Le chapitre 1 intitulé « Les facteurs endogènes » s’étend de la page 13 à la page 113 soit une centaine de pages. Le chapitre 2 intitulé « Les facteurs endogènes » va de la page 114 à la page 127, soit moins d’une quinzaine de pages et le Chapitre 3, le dernier, de la page 128 à la page 177. Il traite de « La Chute ». Selon l’auteur, pour expliquer la longévité de Blaise Compaoré au pouvoir, il conviendrait de se pencher sur des facteurs endogènes et des facteurs exogènes.

L’auteur révèle avoir commencé à écrire ce livre avant son incarcération à la MACA et à l’entendre, il semble avoir achevé quelques parties de ce livre derrière les barreaux. Il confie aussi que l’œuvre aurait pu ne pas paraître, ou à titre posthume s’il n’avait pas été mis fin à sa détention provisoire à la maison d’Arrêt et de correction des Armées qu’il qualifie aujourd’hui de « Maison d’accueil et de certification des Auteurs ».

Armand Kinda                                                                                                                         

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