La ministre de la santé Claudine LOUGUE a annoncé au nom du président du Faso, le 10 octobre 2019 à la 6e Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme à Lyon (France) que le Burkina contribuera pour 1 million de dollar soit 590 millions de francs CFA à la lutte contre ces maladies. « Les fonds serviront à la prise en charge, non seulement des médicaments, mais également à renforcer les institutions de santé et de promotion sociale des pays du Sud ».
Selon le président du Faso, « même si les résultats obtenus dans ce combat collectif sont appréciables, seule une collaboration intensive et participative au plan régional et mondial, intégrant les gouvernements, la société civile, les communautés touchées, les partenaires bilatéraux et multilatéraux, le secteur privé, pourra en venir à bout, et conduire à la couverture sanitaire universelle ».
Ce dernier a indiqué que le Burkina Faso a classé ces maladies au rang de problème prioritaire de santé publique, avec des programmes dotés de moyens nécessaires. D’où l’allocation de 13% du budget national au secteur de la santé « malgré la situation sécuritaire difficile ». Ce qui a permis, à travers des investissements « chaque année dans une campagne de chimio-prévention contre le paludisme saisonnier » de réduire de « plus de 50%, le nombre de cas dans les communautés touchées ».
La conférence de Lyon a pour objectif de mobiliser 14 milliards de dollars US, soit 8370 milliards F CFA pour le financement des programmes 2021-2023 du fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, qui a été créé en 2002. Ce fonds, a aussi entre autres pour objectif d’éradiquer le VIH d’ici à 2030. En 2016, à la précédente conférence au Canada, plus de 7000 milliards F CFA avaient été collectés.
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