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Burkina : le CED condamne la suspension de l’émission « bigbenoré » et les procès engagés contre le journaliste Lookman Sawadogo

Depuis les années 90 notre pays, l’occasion du retour à la démocratie, a enregistré un plein exercice de la liberté de la presse.

Avec ces travers, qui ont valu souvent emprisonnements et morts, cet exercice a évolué en s’améliorant, au point on en soit venu à déclarer trivialement, n’importe qui peut créer son média.

En attendant que chacun à son niveau de responsabilité, s’assume pour permettre une saine et utile pratique  de la profession de journaliste, les pouvoirs publics et l’autorité de régulation devraient arrêter de se donner en ridicule à l’opinion par les tendances à nous faire reculer.

La suspension de l’émission « bigbenoré » de la radio optima et les procès engagés contre le journaliste Lookman Sawadogo et certains activistes, interpelle toute conscience démocratique. L’esprit critique des personnes prises à partie constitue leur caractéristique commune, de sorte qu’on ne peut pas ne pas voir une volonté de nier le sacré  saint principe de la pluralité d’opinion qui caractérise un Etat de droit.

Cette honteuse régulation à la tête du client est a condamner avec la dernière énergie.

Les organisations comme le nôtre sont à longueur de journée chargées sur les bandes FM pendant les émissions interactives, mais jamais nous avons noté d’émotion de la part du Conseil Supérieur de la Communication.

C’est pourquoi notre organisation dont l’attachement aux principes démocratiques n’est pas à négocier :

– Condamne vigoureusement la décision du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) de suspendre l’émission « bigbenoré » pendant sous le fallacieux prétexte que ce serait un espace d’injures publiques ;

-Invite la radio à se pourvoir devant la juridiction administrative pour que le droit soit dit au service de la démocratie ;

-Apporte son soutien total au journaliste décomplexé Lookman Sawadogo qui refuse la réflexion « politiquement correcte  » pour dénoncer les travers de la gouvernance ;

-Salue la détermination de la grande communauté des activistes burkinabés particulièrement ceux qui ont maille à partir avec les puissances financières et politiques ;

-Invite les partenaires techniques et financiers de constater le caractère aphone de certaines organisations professionnelles et /ou de défense des droits humains, et veiller sur la bonne utilisation des crédits accordés par d’autres peuples pour accompagner sans exclusive le processus démocratique dans notre pays!

Vive la liberté de la presse !

Vive la démocratie !

Ouagadougou le, 19 juillet 2017

Le Coordonnateur National

 Pascal ZAIDA

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