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Burkina : des enseignants outillés sur l’éducation de la paix et aux dangers des mines

Des enseignants de Dédougou, Ouahigouya, Kaya, Dori et Fada ont participés à un atelier de formation des enseignants sur l’éducation à la paix et aux dangers des mines du 14 au 17 septembre dernier. Ils ont été instruits de promouvoir la non-violence et sensibilisés sur les dangers des mines dans ces zones à forts défis sécuritaires.

Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales s’est voulu stratégique en situation d’urgence. Un vivier de 600 acteurs sont constitués pour l’éducation à la paix et aux dangers des mines. Cela a concerné les régions du Burkina les plus touchées par la menace terroriste. Ce sont entre autres, le Sahel, l’Est, le Centre-Nord, la Boucle du Mouhoun et le Nord frappées par les déplacements de populations avec « 53 d’élèves et d’enfants en âge de scolarisation et la fermeture de 2 244 écoles à l’échelle nationale ».

Les apprenants ont bénéficié des informations sur les dangers des engins explosifs, les conséquences et impératifs d’actions préventives en milieu scolaire ou la planification d’activités de sensibilisation sur les Engins Explosifs Improvisés (EEI) et les Armes à Petit Calibre (APC).

« Face au mode opératoire terroriste visant de plus en plus les civils dont les enfants sont les plus vulnérables d’entre eux, l’exposition au danger des mines devient de fait, une réalité à intégrer dans le quotidien. Ces attaques terroristes ont mis à rude épreuve la cohésion sociale et c’est pourquoi les questions de l’éducation à la paix et aux dangers des mines, se posent comme des alternatives crédibles pour une résilience durable ».

Cet atelier est rendu possible grâce à l’appui financier de L’UNICEF et la collaboration de la Commission nationale de Contrôle des Armes (CNCA), partenaires de MENAPLN.
Par la présente session, L’UNICEF accompagne les élèves et enseignants déplacés internes dans des structures éducatives, se dotant d’un « vivier non négligeable d’acteurs de la culture d’une paix et d’une cohésion sociale durables au Burkina Faso ».

Yussef SAID
Infowakat.net

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