Le Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité et celui des affaires religieuses ont lancé dans la matinée de ce jeudi 31 mars 2022, deux projets intervenant dans la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent et le renforcement de la résilience des populations.
Les deux projets sont exécutés par le Réseau Afrique jeunesse (RAJ) et par l’Union Fraternelle des croyants de Dori ( UFC-Dori).
« Tous ensemble ! rebâtir une cohésion sociale à travers la prévention de la radicalisation et la promotion du dialogue intra/intercommunautaire et la résilience des pasteurs». C’est ainsi qu’est annoncé l’intitulé du premier projet. Il vise pour objectif principal de « contribuer à prévenir et à lutter contre l’extrémisme violent par la promotion et le renforcement de la cohésion sociale au Burkina Faso».
Le second projet intitulé « Prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent par l’amélioration de la résilience des communautés locales dans les régions du Sahel et du Nord » est un projet mis en œuvre par le consortium Union fraternelle des croyants de Dori et la cellule nationale de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent du G5 Sahel.
L’objectif global du présent projet est d’« accroître la capacité de résilience face au risque de radicalisation et d’extrémisme violent des jeunes et femmes».
Le coût global des deux projets lancés ce jeudi 31 Mars 2022 est de 1 500 000 dollars US. Ces deux projets sont financés par le fonds mondial pour l’engagement de la communauté et la résilience ( GCERF).
Les activités entrants dans le cadre des deux projets sont axés sur «la mise en place d’un système d’alerte précoce fonctionnel ; La réalisation d’une large campagne multimédia de sensibilisation/conscientisation des populations; la mise en œuvre d’accord de dialogue pacifique en faveur de la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme; le renforcement des mécanismes endogènes de prévention; la mise en place d’espace de dialogues, de redevabilité, de concertations entre pasteurs et populations autochtones ».
Il faut noter selon les instigateurs du projet, que les cibles escomptées sont les leaders coutumiers et religieux, les élus locaux, les pasteurs, les OSC les personnes déplacées internes les forces de défense et de sécurité ainsi que les hommes et femmes et médias.
Sont concernées par lesdits projets, la région du Sahel et celle du Nord, avec des zones d’intervention spécifiques que sont les communes de Ouindigui, titao, Ouahigouya, Tangaye, Thiou, Zogore, pour la région du Nord et les communes de Sebba, Gorgadji, Solhan dans la région du Sahel.
Pour le ministre des affaires religieuses, le projet s’invite pour favoriser de lutter contre l’extrémisme de façon citoyenne. « Dans le cadre de ces deux projets, il s’agit de prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent et lutter contre ces deux phénomènes de manière citoyenne» a-t-il dit en précisant que la solution militaire est la dernière option dans le cadre de cette lutte.
Le projet débuter en janvier 2022 a pour échéance le 31 décembre 2024.
Alex SOME
Infowakat.net