L’unité d’action pour la défense du pouvoir d’achat, et la bonne gouvernance a tenu un meeting de protestation contre certaines actions de « répression » de la part du gouvernement. A l’occasion, certaines organisations syndicales comme la F-Synter, a égrené les raisons pour lesquelles elles sont contre la validation de l’année scolaire selon les conditions du gouvernement, et les conséquences de cette décision.
Le 27 mai 2020, le gouvernement prenait la décision de faire passer automatiquement les élèves en classe de CP1, CE1, et CM1 en classe supérieur, et le passage, sur la base de la meilleure moyenne, pour les classes de 6ème, 5ème, 4ème, 2nde et 1ère.
Pourtant, sur le terrain, selon Souleyman Badiel, SG de la F-Synther, le taux d’achèvement des programmes scolaires est insuffisant. De façon générale, ce taux est de « 45 à 50% ». Dans certains établissements, les classes n’ont pas pu démarrer avant le mois de janvier 2020, et par conséquent, ne « disposaient d’aucune moyenne trimestrielle à la date de fermeture des classes ». Et cette situation est selon le syndicat, imputable au « mandatement tardif » des enseignants.
Dans des localités, cette situation peut s’expliquer par « l’absence de professeurs, ou l’arrivée tardive des élèves, des déplacés internes essentiellement, et qui ont intégré les classes à mi-chemin » poursuit Souleyman Badiel.
Mais ce qui inquiète le plus ce dernier, c’est la baisse de niveau des élèves. En classe de 4ème, dit-il, « les notions de monômes et polynômes », « équations et inéquation du premier degré dans IR, sont abordées au troisième trimestre » et sont d’une « importance capitale pour la compréhension de plusieurs notions en troisième ». il en est de même pour la « notion de force » qui revient dans toutes les autres classes jusqu’en terminale.
Comme solution, le syndicat, exige le retour en classe des élèves, dès le 1er septembre 2020, pour exécuter convenablement les programmes de l’année 2019-2020.
Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net
