Le processus électoral est vivement enclenché à présent au Burkina Faso. La chose la plus importante maintenant serait le respect des dispositions réglementaires en la matière et l’adhésion des différents acteurs.
C’est un processus qui se dessine peu à peu en dépit des différences d’opinion sur la tenue des élections dans un pays en proie à l’insécurité. En attendant l’aboutissement, la phase du non-retour est à présent atteinte. Notamment avec la publication des listes électorales et l’ouverture du contentieux sur lesdites listes et celui du dépôt des candidatures pour les élections législatives dès ce 17 septembre 2020. Ce dont on est sûr à cette étape, le processus devra recevoir l’adhésion de tous les acteurs de la vie politique.
Loin des chapelles politiques, le calendrier électoral dévoilé devra être scrupuleusement respecté pour une acceptation du scrutin.
La révision du code électoral a causé des grincements de dents de certains acteurs de la vie politique. Il appartient maintenant aux acteurs politiques de s’approprier le présent dispositif et jouer leur partition.
Néanmoins ce sera un scrutin sans 22 communes. Même la commission électorale nationale indépendante (CENI) se félicite d’avoir enrôlé près de 6,5 millions d’électeurs dans le cadre de la révision de son fichier. Les 152 partis politiques, 6 formations politiques et 30 regroupements autorisés à la date du 14 septembre à participer aux échéances de 2020 sont désormais attendus au pied du mur.
Mariam Ouedraogo
Infowakat.net