La Coalition des Patriotes Africains du Burkina Faso (COPA/BF) est revenue sur les sanctions contre l’Etat. C’est au cours d’une conférence de presse intervenu ce jeudi 13 Décembre 2021 à Ouagadougou.
La COPA/BF s’insurge contre la situation « chaotique » du Mali avec la batterie des sanctions prises par le tandem UEMOA-CEDEAO à l’égard de ce peuple. C’est pourquoi le porte-parole de la structure, Roland Bayala, a rappelé à qui veut l’entendre que le Mali et le Burkina Faso sont deux peuples frères, géographiquement proches, culturellement identiques et ayant une histoire assez rapprochée. « Le Mali et le Burkina Faso font un, il y a une osmose entre nos deux peuples. En termes clair, le Mali touché égal au Burkina Faso touché », a-t-il indiqué.
Nous regrettons, poursuit-il, cette attitude versatile et cyclothymique de président Roch Kaboré à être hier, un soutien au côté de la Transition Malienne et d’être aujourd’hui un partisan de la condamnation de cette même transition. « Nous condamnons avec fermeté cette position de Roch Kaboré car les conséquences des décisions irréfléchies de la CEDEAO et l’UEMOA sur le Mali vont se ressentir d’une manière ou d’une autre sur le Burkina Faso », a affirmé Roland Bayala.
La COPA/BF estime encore que cautionner ces sanctions à l’égard du Mali serait comme faire « Hara Kiri » pour le Burkina Faso. « Nous demandons alors sur la base du principe constitutionnel selon lequel le Chef de l’Etat doit rendre compte à son peuple pour toute décision de montrer clairement sa position par rapport à cette batterie de sanctions contre le Mali », a-t-il ajouté. La Coalition donne un ultimatum au président du Faso de ne se démarquer de cette sanction d’ici le 22 janvier prochain. Si rien n’est fait, ont-ils mis en garde, « nous appelons tous nos militants d’ici et d’ailleurs, toute la jeunesse Africaine, toute la diaspora Africaine, tous les Afro descendants à se lever simultanément le 22 Janvier pour montrer notre mécontentement et notre ras le bol à nos chefs d’Etat et ceux qui doivent partir partiront. Il faut une synergie d’action et une union des volontés pour le faire ».
Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net