Depuis 2008, environs 300 commandos des forces spéciales de la lutte antiterroriste de l’opération Sabre sont cantonnés à Kamboisin, dans la périphérie de Ouagadougou.
Après plusieurs années de présence au Burkina Faso, le pays peine à venir au bout du terrorisme, malgré l’appui de la force spéciale de l’opération Sabre. Les citoyens burkinabè se pose mille et une question. Comment une armée aussi bien équipé avec des appareils de pointe a du mal à faire sortir le pays du gouffre. Pourquoi malgré leur présence les terroristes continuent d’endeuiller les populations?
Pour ce faire, plusieurs manifestations anti politique française en Afrique et particulièrement au Sahel ont été organisées au Burkina Faso pour demander le départ de la présence française du pays. Sébastien Lecornu, dans une interview au Journal du Dimanche n’exclut plus désormais son départ.
Toutefois, l’opération Sabre a de même des acquis à son actif, parmi lesquels : l’élimination d’Abdelmalek Droukdel, en 2020, le chef du groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ou l’année d’après, celle d’Abou Walid al Sahraoui, le chef du groupe État islamique au grand Sahara. Des faits d’armes qui n’auraient pas été possibles sans la capacité de renseignement permise par la présence de Barkhane au Sahel. L’échec de Barkhane contraint aujourd’hui la France à repenser tout son dispositif. « C’est une sorte d’aveu d’échec, explique Antoine Glaser, spécialiste du continent africain, Finalement la France s’est trouvée en porte-à-faux. »
Avec Franceinfo
La rédaction
Infowakat.net