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Burkina : La Croix-Rouge outille des journalistes aux gestes de premiers secours

La Croix-Rouge Burkinabè a organisé du 09 au 10 novembre 2022, à Ouagadougou, une formation en premiers secours au profit de 15 journalistes.

À l’entame, Grace Kaboré de la cellule communication a servi aux apprenants du jour l’historique de la Croix-Rouge, ses missions, ses priorités, ses objectifs, son mandant, ses démembrements, ses cibles. Créée le 31 juillet 1961, dira-t-elle, la Croix-Rouge Burkinabè est implantée dans les 45 provinces du pays à travers des comités provinciaux.

Elle a laissé entendre que la Croix-Rouge Burkinabè, fonctionne sur les principes de l’humanité, du volontariat, de la neutralité, de l’impartialité, de l’indépendance, de l’unité et de l’universalité. « Elle contribue à soulager les souffrances des populations, à protéger la vie et la dignité des victimes de conflits armés ou d’autres situations de violence, et de leur porter assistance », a-t-elle indiqué.

Dans la foulée, la quinzaine de journalistes a été outillée aux gestes de premiers secours. Selon Daouda Sawadogo, responsable des formations au niveau de la Croix-Rouge Burkinabè, cette formation en secourisme de premier degré est initiée suite à un constat. Citoyens et hommes de terrain, a-t-il remarqué, les journalistes sont parfois victimes dans l’exercice de leur métier et témoins d’accidents ou incident nécessitant une prise en charge urgente avant l’arrivée des secours notamment les Sapeurs-pompiers. « Il est de bon ton qu’on puisse les outiller à la connaissance du premier secours afin qu’éventuellement ils arrivent à prendre en charge des victimes », a-t-il précisé.

Exercice pratique avec un mannequin

Les modules enseignés aux nouveaux secouristes sont entre autres ; l’évaluation des risques et la prévention des dangers dans le cadre de vie familial et professionnel que partout ; le dégagement d’urgence ; la position latérale de sécurité ; les conduites à tenir en cas d’accidents avec traumatisme, avec victime inconsciente qui respire ou pas ou des saignements, la réanimation cardio-pulmonaire ; de brûlures, d’incendies, de plaies, les transports improvisés, et comment alerter les sapeurs-pompiers, etc.

Le formateur Sawadogo, assisté d’un autre formateur Ousmane Kaboré, a invité la population « à venir s’initier aux gestes qui sauvent ». La connaissance acquise, Sié Sidwane Kambou journaliste à Radio Ouaga FM estime que si cette formation n’existait pas, il fallait l’inventer ou créer. « Nous sommes heureux de ces partages d’expérience en termes de secourisme. Je sors de cette formation assez grandie. Elle nous sera très bénéfique désormais dans l’exercice de notre métier partout où nous serons », a-t-il dit. Même sentiment partagé par Valérie Guéré, journaliste à Oméga média. « Le risque est partout, surtout que le pays traverse une situation sécuritaire assez difficile. Cela va nous permettre d’appliquer ce qu’on a appris, une fois en face du danger ou du risque qui va se présenter à nous » a-t-elle ajouté pour sa part, les traits tirés de l’allégresse. Ces deux jours de formations ont été sanctionnés par la remise des attestations de formation et un manuel de premiers secours aux participants.

Youssouf KABDAOGO
Infowakat.net

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