Le ministère de la fonction publique a entreprit plusieurs réformes. Des ces réformes, on note entre autres le contrôle de diplômes, le recensement géographique, les réformes des structures rattachées.
Sur le contrôle des diplômes, « nous avons fait un recensement de 133 milles fonctionnaires pour la première phase et le travail a porté sur près de 90 milles agents. Certaines incohérences ont été relevées dans certains diplômes », indique le ministre de la fonction publique. Le contrôle continue et le ministre déclare que ceux qui ont des éléments de administratifs qui prouvent qu’il y a eu des changements de série peuvent les apprêter pour se défendre.
Le ministère a aussi initié le recensement géographique des agents pour voir quelle est la position géographique de chaque agent et les affectifs par sexe et par catégories d’emplois. « Cela a permis de faire le constat qu’on a sureffectif dans certains endroits et que dans d’autres on est encore besoin de renforcer des équipes. Aussi de voir qu’on a des déserts administratifs sur certains pans du territoire », dit-il.
Des instructions ont été prises pour que dans des ministères où l’urgence se fait sentir que des mesures soient prises pour que le redéploiement des effectifs soit fait de façon cohérente. « C’est ce qui est en train d’être fait au niveau du ministère de l’éducation nationale et des réflexions sont en cours au niveau du ministère de la santé. Et ça va aussi concerner tous les ministères parce qu’il s’agit à partir de ce recensement d’établir un tableau prévisionnel des emplois qui nous permet d’avoir une gestion rationnelle du personnel de l’administration publique », explique Séni Ouédraogo.
En ce qui conconcerne les structures rattachées, la réforme des curriculas, le nouveau régime des études met fin au mémoire de fin de cycle et réintroduit l’examen de fin d’étude. De ce fait dans les écoles de formation de l’administration publique, l’obtention du diplôme est désormais soumis à examen de fin de cycle.
Nafisiatou Vebama
Infowakat.net