2020 est là. Les Burkinabè ont mangé et bu à l’occasion des fêtes de fin d’année. Étaient-ce des produits de qualité qui se sont retrouvés dans nos plats ? Peut être que oui, peut être que non. En cette nouvelle année, la ligue des consommateurs du Burkina (LCB) en la personne de Dasmané Traoré, ses meilleurs vœux à tous les consommateurs du Burkina, et à tous les commerçants.

 » Ce nouvel an est encore un départ au cours duquel  nous allons nous atteler de façon à ce que nos consommateurs soient protégés, mais également à ce que nos consommateurs prennent la mesure de leur auto protection avant donc de s’attendre à ce que ça soit l’Etat qui vienne à sa rescousse » déclare Dasmané.

 » Donc au seuil du nouvel an nous souhaitons bonne année à tous les prestataires de services, à tous les producteurs de produits de consommation, éventuellement tous les consommateurs du Burkina  et du monde entier  » poursuit-il.

2020, axée sur les produits de grandes consommation

En sa qualité de président de ligue des consommateurs du Burkina, Dasmané Traoré  nous confie en quelques mots leurs actions en vue pour l’année 2020.

Pour cette année, le président de la ligue des consommateurs annonce que l’accent sera mis sur les produits de grandes consommations en l’occurrence la téléphonie mobile, parce que les consommateurs sont unanimes qu’il n’y a pas une prestation de qualité à leur niveau. « On constate tous que la communication n’est pas meilleure, les consommateurs sont mécontents, donc un travail sera fait à ce point pour rehausser le niveau » explique le président de LCB.

En plus de cela, la LCB compte s’investir sur la qualité des produits de consommation car on remarque de plus en plus que le marché est inondé par des produits frelatés. A ce niveau Dasmané TRAORE nous laisse entendre que « la qualité n’est pas le contenant mais le contenu » ce qui veut dire qu’il ne faut pas se fier à l’emballage d’un produit pour déterminer s’il est de bonne qualité ou non.

En passant, le président de la ligue de consommateur expose le principal soucis qui freine la bonne marche  de l’organisation, notamment le manque de budget. C’est dalleurs pour cette raison qu’elle s’est fait rare sur le terrain.

« Il faut un budget consistant. Si l’Etat donne seulement un million par an, cela ne peut même pas couvrir une sortie » termine t’il.

Frédéric Kambou (Stagiaire)

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